10/05/2011
Le Ministre Laurent WAUQUIEZ dans la surenchère électoraliste sur les bénéficiaires du RSA
Les élus du groupe Socialiste, Radical et Écologiste du Conseil Général des Alpes Maritimes dénoncent les propositions électoralistes de l’UMP, concernant les bénéficiaires du RSA. Elles ne sont pas dignes de notre République et traduisent une profonde méconnaissance des réalités sociales vécues par nos concitoyens les plus en difficultés.
Le RSA socle versé par les conseils généraux s’élève à 700 € pour un couple mais seulement à 588 € s’il bénéficie de l’aide au logement. Le SMIC quant à lui s’élève à 1073 €.
Le RSA a été conçu comme une allocation différentielle qui prend en compte tous les revenus afin de favoriser la reprise d’activité. Un couple au RSA ne peut pas gagner plus qu’un couple dont l’un des membres est au Smic. Il est donc totalement inutile voire démagogique de vouloir limiter à 75 % du Smic (804 €) le cumul de tous les minima sociaux.
De la même façon, il est totalement injuste et inapplicable de vouloir contraindre chaque bénéficiaire
à effectuer cinq heures de "service social" hébdomadaire sans rémunération supplémentaire.Ces hommes et ces femmes, en grandes difficultés sociales, ne perçoivent ce revenu minimum que dans l’attente d’un véritable emploi qu’ils recherchent pour la plupart activement. Le principe de cette double peine n’est pas acceptable.
Les élus du Groupe Socialiste, Radical et Écologiste déplorent la formule de « cancer de la société française » employée par le Ministre à quelques mois de l'élection Présidentielle et qui n’a d’autre but que de stigmatiser une partie de la population. Il est regrettable qu’en période de crise, certains s’autorisent à différencier les « bons » et les« mauvais » pauvres.
Loin de ces polémiques, il serait préférable que l’Etat remplissent ses obligations et compense enfin aux Conseils généraux les millions d’euros qu’ils versent au titre du RSA socle relevant de la solidarité nationale.
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26/04/2011
Financement de l’APA, PCH, RSA : le Conseil d’Etat prend au sérieux les questions soulevées par les Conseils Généraux
Le Conseil d’Etat vient de transmettre au Conseil Constitutionnel les Questions Prioritaires de Constitutionnalité (QPC) de plusieurs départements sur le financement des allocations individuelles de solidarité (APA, PCH, RSA).
Par ce choix la plus haute juridiction administrative de notre pays confirme le sérieux et la validité des arguments développés par une majorité de départements sur ce dossier depuis plusieurs mois.
En effet, en diminuant sans cesse sa part dans le financement de ces trois allocations de solidarité, le gouvernement étrangle financièrement les conseils généraux, comme l’ont souligné à maintes reprises de nombreux rapports.
C’est la raison pour laquelle une cinquantaine de départements, hormis celui des Alpes-Maritimes, ont fait le choix de demander aux membres du Conseil constitutionnel de se prononcer sur la remise en cause du principe constitutionnel de libre administration des collectivités territoriales et en particulier des départements.
Le Conseil Consitutionnel a désormais trois mois pour se prononcer.
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13/04/2011
JOURNAL INFO 06 : Groupe Socialiste,Radical et Ecologiste - 13-04-2011
Groupe Socialiste, Radical et Écologiste
Les élections cantonales de 2011 ouvrent une nouvelle période de trois ans pendant laquelle le Conseil Général aura, selon nous, à atteindre plusieurs objectifs ambitieux :
En premier lieu, l’égalité de traitement et le maintien de la solidarité entre tous les habitants de notre département et entre tous les territoires qui le composent. La question se posera très vite avec la mise en place de la Métropole niçoise,
En second lieu, une saine gestion des deniers publics afin d’aboutir dans les faits à ce qu’« un euro dépensé soit un euro utile ».
Il faudra que soit abordé le nécessaire débat sur l'Opération d'Intérêt National de la Plaine du Var et que soit rouvert le dossier des déchets ménagers. Qu’enfin, la majorité au Conseil Général rompe avec la mauvaise habitude qui consiste à faire passer dans des délibérations supposées techniques, des questions qui engagent durablement l'avenir de notre Département.
Élus du groupe d'opposition, Socialiste, Radical et Écologiste, nous avons, face à la majorité UMP, une attitude responsable.
Vigilance et rigueur seront les maîtres mots de l'action de notre groupe au sein du Conseil Général.
Les habitants des Alpes-Maritimes peuvent compter sur notre soutien chaque fois que seront présentées à l'ordre du jour, des délibérations qui nous paraîtront aller dans le sens de l'intérêt général. Ils pourront aussi compter sur notre opposition résolue, chaque fois que les choix de la majorité iront à l'encontre de ce principe qui, pour nous, est un principe absolu.
Nous sommes à votre disposition pour travailler ensemble à l’amélioration de la vie dans Alpes-Maritimes. N’hésitez pas à nous contacter.
Marc CONCAS Président du Groupe
Secrétariat du Groupe Socialiste, Radical et Écologiste Conseil Général des Alpes-Maritimes
BP 3007 06201 NICE cedex 03
Tel : 04.97.18.79.48 Fax : 04.97.18.79.82
Groupsv@cg06.fr http://groupe-socialiste-alpes-maritimes.blogspirit.com
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29/03/2011
La loi Ciotti sur les allocations familiales serait "inconstitutionnelle"
- publié le 25/03/2011
Convaincue qu'il est discriminatoire de suspendre les allocations aux parents d'élèves absentéistes, une association composée d'avocats attaque la loi devant le Conseil d'Etat. Son but : faire reconnaître par les Sages que la loi est inconstitutionnelle.
Sitôt promulguée, sitôt contestée. La récente loi Ciotti prévoyant la suspension des allocations familiales aux parents d'élèves absentéistes serait inconstitutionnelle selon l'association Justice pour toutes les familles. Celle-ci vient de déposer un recours devant le Conseil d'Etat, première étape avant le dépôt d'une question prioritaire de constitutionnalité. Une procédure, bien connue de l'association formée d'avocats, qui permet à tout citoyen de contester une loi déjà appliquée, s'il estime qu'elle porte atteinte aux droits et libertés garanties par la Constitution.
Motif invoqué par l'association : l'inégalité de traitement entre les familles. En effet, un couple avec un enfant ne peut être pénalisé puisqu'il ne touche pas d'allocations. Par contre seront touchées les familles ayant au moins deux enfants, y compris les plus fragiles : mères célibataires ou familles touchées par le chômage. Un argument juridique qui se double d'un combat contre les idées reçues. "Contrairement à ce qu'on voudrait faire croire, les allocations ne servent pas à acheter un écran plat, mais le plus souvent à vivre, insiste Fadéla Houari, une des fondatrices de l'association. Cette loi est injuste, et ne vise qu'à sanctionner les plus démunis et à culpabiliser les parents".
Parue au journal officiel en janvier, la loi Ciotti n'a pas donné lieu pour l'instant à des retraits d'allocations. Il est vrai aussi que cette mesure reste l'ultime sanction, les familles étant invitées d'abord à se former à l'exercice de l'autorité. Mais pour Fadéla Houari, suspension effective ou pas, la loi représente un danger : "nous nous battons d'abord pour le respect d'un principe : l’égalité entre tous les parents."
Cet appel a déjà trouvé un écho favorable à la FCPE, principale association de parents opposée depuis le début à la loi. "Pour nous, c'est dans l'école qu'il faut chercher des solutions à l'absentéisme scolaire, témoigne Jean-Jacques Hazan, son président. C’est en redonnant du sens à leur présence à l’Ecole que l’on convaincra les élèves de la nécessité pour eux d’y être présents de manière assidue." Il n'exclut pas non plus de recourir à la justice en cas de retrait d'allocations. "Mais si entre temps quelqu'un trouve une faille constitutionnelle, tant mieux" ajoute-t-il. Réponse attendue d'ici un an.
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22/03/2011
Vive le service public !
Quand on me demande ce que j'apprécie le plus en France en dehors des châteaux de la Loire, du Mont-Saint-Michel, de sa gastronomie et des subtilités de la langue de Racine, je dis : son système social.
Je viens de faire un petit séjour dans un grand hôpital à Paris. Le service public est formidable. J'ai été un patient heureux, bien soigné, bien traité. Cela n'a rien à voir avec le fait qu'on soit connu. Je peux attester que tout le monde est traité sur le même pied d'égalité. Pas de discrimination, pas la moindre grimace qui serait du racisme, pas de favoritisme ni de passe-droit. J'ai passé assez d'heures dans divers services, dans des salles d'attente où j'observais les uns et les autres pour pouvoir affirmer que l'hôpital public français est un lieu où la devise de la République prend tout son sens. On pourra y ajouter aussi : compétence et solidarité.
Au début, je notais le nombre de Maghrébins, puis des Africains, puis des Français de souche qui attendaient leur tour pour consulter. J'ai vite cessé ce comptage ridicule. Il n'y avait là que des patients, des personnes âgées, des jeunes, des bourgeois, des ouvriers, des chômeurs. Aucune différence n'est faite entre les uns et les autres.
Les Français ont cette chance que beaucoup de peuples nous envient. La civilisation d'une société se mesure par l'importance qu'on accorde à la santé de ses citoyens quels que soient leur âge, leur religion, leur couleur de peau.
Le personnel soignant dans son ensemble - médecins, infirmiers, aides-soignants - est humain. Par là, je veux dire qu'il n'est pas blasé ni cynique. A chacun, il donne le temps qu'il faut pour s'enquérir de son état, de ses inquiétudes, de son moral. Soigner les autres, c'est réparer le corps, mais aussi apporter au malade une empathie, une compréhension qui ont un effet bénéfique et réparateur sur l'état physique et moral du patient.
Soigner est une vocation, parfois une passion, pas un moyen pour s'enrichir ou pour entretenir son narcissisme. Il existe bien sûr des mandarins, des professeurs de grand talent qui ont aussi un grand ego, mais, à partir du moment où ils enfilent leur blouse et qu'ils travaillent, cet aspect s'évanouit et s'éloigne.
Si je témoigne aujourd'hui sur le service public, c'est parce qu'il est menacé. J'ai lu un peu partout des articles qui tirent la sonnette d'alarme. On veut casser ce système qui fait l'honneur de ce pays, qui est donné en exemple dans le monde, on veut petit à petit privilégier le secteur privé, celui de la médecine payante et rentable. La consigne qui a été donnée est simple : il faut considérer le patient comme un client, donc il faut qu'il soit rentable ; pour cela, on ferme les dispensaires se trouvant en dehors des grandes villes, des maternités, on supprime des lits dans les grands hôpitaux, on fait des économies sur tout. A plus long terme, on finira par assassiner l'hôpital du service public.
Je n'invente rien. Tout cela agite les médecins de l'Assistance publique, les élus et les patients. Mireille Faugère, ancienne responsable du marketing à la SNCF, a été nommée directrice de l'Assistance publique de Paris avec pour mission de réorganiser tout cela. Sa mission est de faire de chaque patient un client devant "préférer" ses hôpitaux, dont la rentabilisation sera assurée par une politique de suppression de milliers d'emplois soignants, par la fermeture de services prestigieux jugés non rentables, comme la chirurgie cardiaque de l'hôpital Henri-Mondor, alors que, parallèlement, on engloutit des sommes pharaoniques en vidant l'Hôtel-Dieu de ses services cliniques pour y abriter une administration pléthorique, ou dans un système d'information conçu pour la gestion administrative et non pour le soin des patients et la recherche clinique.
Quand on parle de Martine Aubry, on évoque systématiquement les 35 heures, qui - il est vrai - ont compromis le bon fonctionnement de l'hôpital en l'absence d'embauches compensatoires. Mais on oublie de rappeler que c'est elle qui a instauré en France la Sécurité sociale universelle. Des chômeurs en fin de droits se retrouvaient sans soins parce qu'ils ne cotisaient plus. Des immigrés, entrés légalement en France puis devenus des sans- papiers à cause de la crise, perdaient leurs droits aux soins. Mme Aubry a réglé cette situation inhumaine.
Aujourd'hui, une certaine droite, plus attachée au libéralisme en économie qu'à l'humain, pousse le gouvernement à rendre le service public obsolète, donnant ainsi aux marchands de la santé et des assurances privées toute possibilité pour exercer et alléger ainsi la facture de la Sécurité sociale. Mme Faugère a déjà instauré des "chambres payantes" (45 euros la nuit) et d'autres non payantes. On commence avec des petites économies pour atteindre d'autres, plus conséquentes. Son rôle est de rentabiliser un service inestimable. C'est aberrant. Un patient n'est pas un client, c'est une personne fragilisée, là parce qu'il est en danger, qui se livre à la médecine parce qu'il s'agit de son corps et de son âme. Ce n'est pas une marchandise ni un dossier anonyme.
Je ne rentrerai pas dans une polémique avec cette dame ; le personnel du service public est assez mobilisé. Mais je voudrais juste lui demander de faire un petit effort d'imagination et de se projeter dans une dizaine d'années : un jour, elle aurait, comme tout être humain, besoin de passer par l'hôpital public. Ce jour-là, si tous ses objectifs ont été réalisés, je ne pense pas qu'elle sera aussi satisfaite ni aussi apaisée que je le suis en ce moment.
La médecine du futur, celle qui se déploie beaucoup en privé, fait la part belle aux gadgets importés du pays où le patient n'est accepté que si sa carte de crédit est bien provisionnée. L'exception française doit faire de la résistance, car tout ce qui est importé d'Amérique n'est pas forcément bon et valable pour tous.
Ecrivain et poète, il est membre de l'Académie Goncourt depuis 2008. Il a reçu le prix Goncourt pour "La Nuit sacrée" (Points Seuil) en 1987.
Il a publié "Le Racisme expliqué à ma fille" (Seuil, 1997). Dernier livre paru, "Au pays", chez Gallimard (2009). Tahar Ben Jelloun Article paru dans l'édition du Monde du 20.03.11
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15/03/2011
Département des Alpes-Maritimes : le taux d'effort des ménages pour le logement le plus élevé de France
Parmi les indicateurs sociaux retenus par la Cnaf figure le taux d'effort logement net médian par département.
Il indique, après déduction des allocations logements, la part des revenus que les ménages allocataires de la CAF, souvent les plus modestes, consacrent au bidget logement.
Ainsi la moitié des ménages dépensent dans les Alpes-Maritimes, plus de 25,3 % de leurs revenus au logement. C'est le taux d'effort le plus important des départements de France, la moyenne nationale est de 18.7 (au 31 décembre 2009)
http://www.caf.fr/web/WebCnaf.nsf/090ba6646193ccc8c125684...
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17/02/2011
A la commission permanente de ce matin
Après le vote du Budget le 20 décembre, la première répartition des subventions du Conseil Général aux communes et aux associations était au menu de la Commission permanente de ce matin :
Marie-Louise Gourdon a rappelé que l'antenne 06 de l'association Alliance Provence (AMAP) risquait d'être supprimée et a demandé à ce qu'elle bénéficie au moins du même montant de subvention que l'an passé 5000 € et non pas 3000 €. La demande a été acceptée.
subventions congres et manifestations.pdf
Aides aux collectivités.pdf : Abstention du groupe sur ce dossier qui intègre la subvention au Grand Stade de Nice.
prix repas 2011-foyers restaurants.pdf
dotation cantonale d'aménagement 2011.pdf
EPA Plaine du Var.pdf : Abstention du groupe socialiste et apparentés sur ce dossier qui manque de transparence. Antoine Damiani a demandé des nouvelles sur les bâtiments du CADAM. En réponse, le Président a précisé que les propositions des entreprises ont été reçues le 31 janvier et que la Commission d'Appel d'Offre se réunirait prochainement afin d'examiner les dossiers en vue de la réhabilitation des bâtiments.
logementsLevens-CP-CG06 17 février 2011.pdf : Marie-Louise Gourdon souhaite que le Conseil Général, lorsqu'il est amené à participer à un tel niveau d'aide, demande en échange un pourcentage de logements très accessibles (PLUS, PLAI). Réponse du Président : les dossiers reflètent les choix des communes.
Cette réunion a été l'occasion pour Marc Concas de demander au Président de revenir sur sa position sur la limitation des escales au Port de Nice.
S'il est nécessaire de limiter les nuisances (pollution, bruit) liées au trafic portuaire, la décision qui a été prise par le Président en qualité de responsable du Port de Nice touche un bateau : le NGV Liamone II de la compagnie SNCM qui effectue toute l'année sa mission de services publics, assurant la continuité territoriale avec la Corse et des escales non rentables dans des ports secondaires.
Il a demandé au nom du groupe que le Président impose des contraintes environnementales à toutes les compagnies maritimes et notamment l'utilisation du fuel léger (utilisé par le Liamone), moins polluant que le fuel lourd.
15/02/2011
Le Port de Nice décor de carte postale ?
Le Port d'état de Nice est passé aux mains du département en 2007. Depuis, son quartier est embelli par le Conseil Général à coup de millions d'euros mais les mesures de restriction des activités du port qui sont prises sans concertation laissent craindre pour son avenir.
Réactions : lettre de la Collectivité Territoriale de Corse au Président Ciotti : Courrier Ciotti-Collectivité territoriale de Corse.pdf
Article de la Tribune : http://www.marc-concas.com/spip.php?article35
18:34 Publié dans Actualité, Affaires Sociales, Aménagement du territoire départemental, Economie, tourisme,emploi, Environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : port de nice, ciotti, sncm, corse | Facebook | |