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05/06/2006

JOURNAL INFO 06- PLAN ANTI CANICULE 2006

 

anti-canicule personnes agees.jpgAprès le 06-06-06, journée du département et ses 60 projets proposés par nos concitoyens et récupérés médiatiquement par Christian ESTROSI, nous avons assisté début août, au recrutement, en fin de canicule et à « la va vite », de 100 jeunes, dans le cadre d’un plan anti-canicule 2006.

A priori, l’idée peut paraître bonne. C’est le bilan qui risque d’être mitigé.

Ce plan ne visait en effet que les personnes âgées à domicile. Celles qui étaient en établissement n’ont reçu aucune visite, alors que les maisons de retraite manquent cruellement de personnel durant l’été.

Par ailleurs, les personnes âgées, comme tout un chacun, s’adressent en priorité à la mairie pour tout ce qui touche leur quotidien. Or, les mairies semblaient parfois ignorer l’opération du Conseil Général. A titre d’exemple, on a pu lire dans le quotidien Nice-Matin, des remarques de lecteurs fort dépités du peu d’attention que les services de proximité leur ont portée durant l’été.

Il serait temps que « LES PLANS COM » cessent de prévaloir sur le travail de fond du Conseil Général. Il en va de la crédibilité du Département.

Un bilan de cette opération et un renforcement de la présence des services auprès des personnes âgées, non pas uniquement l’été mais tout au long de l’année : voilà l’exigence légitime des élus Socialistes et Verts.

 

Marc CONCAS

 

06/02/2006

Logement : effets d’annonce et réalité.

cuturello,logement,social,loi SRU Il manque 50.000 logements sociaux dans les Alpes-Maritimes, la majorité des communes ont un taux de logements sociaux inférieur aux 20% requis par la loi SRU. Ainsi en 2005 les pénalités payées dans le département ont dépassé les 15 millions d’euros. Pour combler le retard il faudrait construire 2500 logements sociaux par an sur 20 ans. Or, au cours des quatre années écoulées seulement 4987 logements sociaux ont été financés, alors qu’il aurait fallu en financer 10.000. Ainsi, au cours de cette période on a réalisé moins de la moitié du plan de rattrapage, et le déficit de logements sociaux, 5000, aura été supérieur au nombre de logements réalisés. A ce rythme on ne rattrapera jamais le retard, et il manquera encore 25000 logements sociaux dans notre département. Dans le même temps, plus de 80% des logements neufs ont été mis en vente à des prix inaccessibles aux ménages disposant de revenus moyens ou même plus confortables.

Dans ce domaine comme dans d’autres, si les annonces sont nombreuses, les réalisations sont bien minces. Mais il y a plus grave, alors qu’il faudrait mobiliser tous les moyens de la solidarité nationale pour combler au plus vite le retard accumulé, le gouvernement vient de remettre en cause l’obligation des 20% de la loi SRU. Au lieu de combattre la crise, le gouvernement l’alimente. C’est intolérable.

Pour nous, au contraire, face à l’urgence de la situation, c’est un véritable plan Marshall pour le logement qu’il faudrait lancer au plus vite dans notre département.

 

Paul CUTURELLO

Pour le groupe Socialiste et Vert

 

07/11/2005

Débat Public sur le contournement de Nice : IL FAUT PARTICIPER -7 novembre 2005

  groupe 2007.JPGLe Débat Public sur le contournement autoroutier de Nice débute le 7 novembre 2005 à 18h30 au Palais Acropolis à Nice.

Il englobera plus largement la problématique des transports, du logement, de l’environnement et de la qualité de la vie.

Les échanges et les conclusions de ce débat seront décisives pour les 50 ans à venir dans notre département. 

Le Groupe Socialiste et Verts du Conseil Général des Alpes-maritimes s’implique et s’impliquera très fortement sur le sujet.

Nous entendons faire entendre notre voix sur de nombreux points :

  • La question des coûts d’investissement et de fonctionnement pour les usagers et les contribuables
  • Les impacts d’une politique du tout automobile en termes de santé publique
  • La diversification des modes de déplacements (piétons vélos, deux roues propres…)
  • L’impérieuse nécessité de prévoir un schéma de transports collectifs (de type métro, val ou tram-train) tout particulièrement sur la rive droite du Var.
  • Les impacts en termes de logements, d’habitat, d’environnement et de qualité de la vieNous vous engageons à participer MASSIVEMENT aux 9 réunions prévues jusqu’au 27 février pour peser et vous faire entendre sur ce sujet capital.  

Jean-François KNECHT

Président du Groupe

 

02/08/2005

JOURNAL INFO 06 : INSERTION, EMPLOI : QUEL AVENIR ? - Août 2005

d-boy-mottard.jpgFace à la montée du chômage et de la précarité, et après avoir supprimé les emplois jeunes, les CES et les CEC, le Gouvernement met en place le Contrat d'Avenir.Payé 8 € de l’heure pour 26 h par semaine, il concernera au mieux 7% des allocataires du RMI et laissera de côté ceux qui se trouvent exclus depuis longtemps du monde du travail.

Depuis le 1er janvier 2004, la loi Raffarin transférant au Conseil Général la responsabilité du paiement du RMI est entrée en vigueur. Depuis cette date, 2 935 personnes ont été radiées du dispositif RMI dans le département. Ces radiations étaient-elles toutes justifiées ?

La raison de cette radiation massive est sans doute à rechercher dans le difficile équilibre budgétaire du Conseil Général des Alpes Maritimes qui, soumis aux lourds transferts de charges de la décentralisation Raffarin, souhaite réduire les dépenses de fonctionnement au maximum en faisant de la solidarité, pourtant sa première mission, la variable d'ajustement.

 

Pour le groupe Socialiste et Verts

Dominique BOY-MOTTARD

Conseillère Générale des Alpes-Maritimes

09/05/2005

Une table ronde pour la Protection de l’enfance

 

table ronde.jpgLe Département a adopté l’an passé, un Schéma pour renforcer la protection des enfants maltraités. Après la révélation de nombreux dysfonctionnements au Foyer Départemental de l’Enfance, le Président du Conseil Général annonce un plan de sortie de crise.

 

Avant tout, le Groupe Socialiste et Verts exprime son soutien aux personnels de services, aux éducateurs qui s’acquittent avec dévouement d’une mission rendue plus difficile par les manquements d’une partie de leur hiérarchie. Ce plan entraînerait la réduction du nombre de places et la privatisation de certains services. Attention !

Si les contrôles rigoureux sur le foyer ont permis de mettre à jour des problèmes, on risque d’aboutir à un silence faussement rassurant du fait d’un moindre contrôle des structures privées. Les enfants doivent, quoi qu’il en soit, être entendus, une charte, avec des cahiers de vie doivent leur permettre de s’exprimer.

La loi d’août 2004 prévoit que le Département peut à titre expérimental demander l’unification sous son autorité de la protection de l’enfance. Nous demandons l’organisation d’une table ronde où tous les intervenants, pourront travailler à des propositions cohérentes.

 

04/02/2005

INFO 06- LOGEMENT : Des propositions décentes -Février 2005

knecht photo.jpgAu moment où une légitime polémique a éclaté à propos de l’appartement du Ministre H. GAYMARD, par ailleurs en charge de l’Economie et des efforts « nécessaires » des français, il nous paraît utile de rappeler quelques réalités à propos du logement social et du logement pour actifs dans notre département.

 

La situation de l’OPAM est calamiteuse depuis des décennies. La Mission d’Inspection du Logement Social vient, une nouvelle fois, de rendre un rapport accablant.

Nous préconisons des mesures très fortes pour remédier à cette situation :

L’élaboration d’un plan de redressement

La remise à plat et la vérification des charges payées par les locataires

Le remboursement des indus de loyers

La remise en état urgente des logements vacants pour leur attribution rapide

Au niveau du Conseil Général, nous avons demandé et obtenu qu’une séance extraordinaire sur le logement se tienne au cours de l’année 2005. 

Sur ce dossier primordial, nous pèserons de tout notre poids pour que le Département propose des solutions rapides et réalistes pour que, chaque habitant, chaque famille du Département puisse accéder à un logement décent à un prix raisonnable..

 Président du Groupe Socialiste et Verts

Jean-François KNECHT

06/04/2004

TENIR SES ENGAGEMENTS...

photo gr socialiste et verts.JPG

 Elus de nouveau, nous serons dignes de la confiance qui nous a été manifestée : nous relaierons les demandes de justice sociale et de solidarité qui se sont exprimées lors du dernier scrutin. Nous tiendrons nos engagements.

Le Président du Conseil Général a pris lui aussi des engagements, surprenants, car à l’encontre de la politique de ses prédécesseurs : effet d’annonce ou réorientation réelle ? Communication ou sincérité ?

En tout cas, c’est une part importante de nos propositions exprimées depuis vingt ans qui sont reprises, qu’il s’agisse de réponse à la demande de déplacement, d’urbanisme et de logement, d’équipement pour l’enseignement ou d’environnement et de cadre de vie.

Nous attendons les décisions concrètes et la réaction des élus de la majorité qui ont toujours été opposés à nos solutions que le Président du Conseil Général déclare maintenant vouloir mettre en œuvre avec la foi du nouveau converti. Sera-t-il prophète en son pays ? Les siens accompagneront-ils ses engagements jusqu’aux actes ?

Pour le reste, nous serons vigilants et informerons la population sur la politique sociale du département ; là, au-delà des mots, la conversion de la majorité ne semble pas être d’actualité.

 

Jean-François KNECHT

Président du groupe Socialiste et Verts

 

 

31/07/2003

DÉFENDRE LES INTERMITTENTS ET LA CULTURE-31/07/2003

intermittents du spectacles.jpg-2-.jpg

Pour la grande majorité des intermittents du spectacle, le chômage est une situation forcée. C’est en considération de cette précarité permanente, qu’avait été institué un système solidaire spécifique d'assurance – chômage. Or, le MEDEF a cru devoir conclure avec 3 syndicats minoritaires, une réforme qui met les intermittents en péril.

30 % des bénéficiaires actuels de ce système en seront exclus dont, un grand nombre de personnes travaillant dans les secteurs culturels les plus fragiles. Cette réforme crée des inégalités à l'intérieur même de la profession, et pénalise très fortement  les comédiens, les danseurs et les professionnels du spectacle vivant. La fraude ne sera pas supprimée pour autant. Les grosses entreprises de l'audiovisuel qui, depuis des années, font passer leurs permanents pour des intermittents, en ne les déclarant que sur de courtes périodes, sauront parfaitement s'adapter au nouveau système. 

Le rôle du Ministre de la Culture est de sauvegarder et valoriser le patrimoine, de conduire les grandes politiques culturelles. C’est aussi d’être à l’écoute de  la création et des jeunes talents.  Ne pas prendre le risque de les aider à vivre et créer, c’est prendre le risque de les voir disparaître.

Par ses choix culturels élitistes et son refus d’ouverture en direction de toutes les formes d’expression culturelle, le Conseil Général des Alpes-Maritimes ne fait que poursuivre à l’échelle du Département, l’action culturelle désastreuse conduite par l’actuel gouvernement.

En refusant un grand débat sur la politique culturelle dans les Alpes-Maritimes, la majorité UMP au Conseil Général, s’inspirant des méthodes du gouvernement RAFFARIN, refuse tout dialogue et impose ses choix, dictés par quelques-uns au détriment de tous.

 

Marc CONCAS

Conseiller Général du 1er canton de NICE