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05/03/2009

Le Conseil Général économise sur la prévention

Alors que le Président du Conseil Général des Alpes Maritimes s’apprête à signer en grande pompe ce jeudi 26 mars, des conventions de protection de l'enfance au Palais Sarde, le groupe socialiste et apparentés du Conseil Général souhaite rappeler la réalité de la politique de l’enfance et de la famille menée par la majorité de droite de notre département.

Selon les données nationales de l’Association des Départements de France, en 2008 les Alpes-Maritimes se situaient, pour les dépenses consacrées à cette politique, loin sous la moyenne des départements de son importance avec 96.81 €/habitant pour une moyenne nationale de 117.10 €/habitants.

En 2009, alors que les familles sont de plus en plus en difficulté, le budget du Conseil Général, voté la semaine dernière, consacre à la politique de l’enfance et de la famille une part de son budget encore plus faible qu’en 2008.

Le groupe socialiste et apparentés dénonce le recul des moyens consacrés par le Conseil Général de ses missions de prévention. Il rappelle qu’il a voté contre ce budget inéquitable qui reconduit sans aucune augmentation les crédits aux établissements et aux services de protection de l’enfance.

De même, il s’inquiète du démantèlement, pour des raisons d’économies, de l’association AMFD 06 dont le personnel qualifié soutenait 600 familles et leurs enfants afin de leur éviter des mesures plus lourdes de placements en établissement.

28/01/2009

Planning familial en danger

t-dessinOn.jpegSuppression des aides de l’état aux Centres de Planning familial
Dans sa loi de finance 2009, le gouvernement baisse de 42% sa participation au conseil familial et conjugal et de 100% en 2010.

C’est la disparition programmée à très court terme des centres de Planning familial, la suppression totale des actions d’information, d’éducation et de prévention dans les domaines de la sexualité et de la vie de couple et affective qui étaient prévues dans la loi Neuwith.

Par cette décision, l’Etat abandonne les missions qui sont les siennes quant à l’accueil, l’information et la prévention concernant la contraception, la fécondité, la sexualité. Il se désengage, par là, de la préparation des jeunes à la sexualité, à leur vie de couple et à la fonction parentale.
Les centres de Planning familial accueillent chaque année 450.000 personnes. La fermeture d’un grand nombre de ces lieux d’accueil individuels et collectifs sera la conséquence de la suppression des moyens.
Pourtant, dans une société où les relations filles/garçons et hommes/femmes sont de plus en plus marquées par la violence, où les campagnes nationales de prévention et d’information ont besoin des relais de terrain pour être efficaces, ces missions définies par la loi, plus que jamais, sont primordiales !
Si l’Etat a besoin de faire des économies, ce n’est pas dans le domaine social qu’il doit les faire. Il doit au contraire donner plus de moyens aux associations et institutions qui permettent le lien social et l’éducation des plus démunis, des plus éloignés de l’information.
Une pétition est en cours qui a, en quelques jours, recueilli plus de 40 0000 signatures en quelques jours, signe de la nécessité de ces structures..

Je saisis ce jour le Président de la République, la Ministre de la santé et le Préfet des Alpes-Maritimes pour exiger que soient rétablis les crédits dans la loi de finances pour les années à venir.

www.planning-familial.org/petition-defense-loi-neuwirth

(publié par Nice-Matin)