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27/07/2011

Naufrage du logement d'urgence : les enfants d'abord !

"115, logement d'urgenceIl est hors de question qu'une seule famille se retrouve à la rue. Un enfant ne dort pas dehors, en France, en 2011" déclarait au Monde le 20 juillet, Benoist Apparu, secrétaire d'Etat chargé du logement.

Ce même jour, l'observatoire de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (Fnars) procédait à une enquête auprès des numéros d'appel (115) sur les réponses données aux personnes à la recherche d'un hébergement d'urgence. 

Les conclusions de l'enquête  révèlent que les trois quarts des parents avec enfants qui sollicitent le 115 reçoivent une réponse négative à leur demande, laissant sans hébergement plusieurs centaines d'enfants.

Parmi les 1 105 demandes n'ayant pas donné lieu à un hébergement, 903 sont liées à un manque de places, soit 82%.

enquete Observatoire national FNARSjuillet 2011.pdf

Le Monde du 26 juillet

25/06/2011

Discrédit définitif sur la politique spectacle

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Lors de la séance plénière du 23 juin 2011 relative à l'adoption du compte administratif 2010 du Conseil Général, Eric CIOTTI a donné lecture en séance publique d'un extrait du PV de la séance du conseil d'administration du Collège Ségurane, relatif à l'installation de caméras de vidéo-surveillance. Outre le fait qu'il a volontairement tronqué les propos que j'ai tenus en séance du conseil d'administration, ce qui m'a conduit à le contraindre d'en donner lecture intégrale, Monsieur CIOTTI a omis de préciser que ce procès-verbal n'a toujours pas été adopté en séance du conseil d'administration du collège Ségurane, laquelle doit se tenir le 30 juin prochain. Il a donc donné lecture d'un document juridiquement inexistant.

 

Monsieur CIOTTI est décidément mal placé pour donner des leçons en matière d'éducation, puisque nous apprenons que le même jour, son attachée de presse a joué devant les caméras de TF1 au journal de 13 heures de Jean-Pierre PERNAUT, le rôle de composition de la mère de famille souffrant de l'absentéisme scolaire de son enfant, alors qu'elle n'est pas mère de famille !

Il s'agit d'un procédé honteux qui ternit une fois de plus l'image de notre département et qui jette un discrédit définitif sur la politique spectacle que veut mener Monsieur CIOTTI en matière éducative.

 

 

Marc Concas

Président du Groupe Socialiste, Radical et Ecologiste

Conseil Général des Alpes Maritimes

 

 

voir : http://insecurite.blog.lemonde.fr/2011/06/26/tf1-et-latta...

 

23/06/2011

Session agitée au Conseil Général des Alpes-Maritimes

Ciotti,Concas,Damiani,Mottard,Vinciguerra,GourdonCe 23 juin, le Conseil Général était réuni en session ordinaire. A l'ordre du jour figurait notamment l'examen du compte administratif 2010 (l'exécution du budget de l'an dernier).

Compte Administratif 2010 : Intervention de Patrick Mottard : InterventionPM 23_06_2011-CA 2010.pdf

Le rapport des services : CA.2010.pdf et quelques élements d'éclairage : Bilan de l'année 2010.pdf

Vote contre du groupe socialiste, radical et écologiste. 

Communication du rapport de la chambre régionale des comptes  Rapport CRC 2007 et transfert des routes.pdf (pas de vote)

Programme d'Action de prévention des inondations du Var (PAPI - II) : Candidature Cg06 PAPI2.pdf

Votes : Pour -Antoine Damiani et Abstention du reste du Groupe sur la base de l'argumentaire de Jean-Raymond Vinciguerra : remarques JR Vinciguerra- rapport PAPI-2.pdf

Puis, un vent de législative...

A l'occasion du rapport éducation, le Président du Conseil Général a attaqué Marc Concas Président du Groupe http://www.nicematin.com/article/cote-dazur/conseil-gener...

23/05/2011

Projet Métrople Niçoise - 23-05-2011

COMMUNIQUE 

metropole nicoise, conseil général, ciotti, estrosi,concasAu lendemain des élections cantonales, la seule « Métropole » issue de la réforme des collectivités territoriales se met en place à Nice, au pas de charge et sur ordre de Christian ESTROSI.

Cependant, aucune étude d’impact n’a été présentée au Conseil Général sur les conséquences de la création de cette Métropole pour notre Département et sa population.

Le Président Eric CIOTTI lance en mai 2011, une grande consultation publique sensée «faire émerger un nouveau département ».

Cette manœuvre lancée quelques jours avant la date limite de prise en compte des dépenses de la campagne pour les prochaines échéances législatives ne trompera personne. Monsieur Eric CIOTTI voudrait-il faire supporter aux contribuables du département, une opération de communication électorale ?

Alors que partout en France, les Conseil Généraux de toutes tendances politiques travaillent sur le développement de leur département à l’horizon 2020, ici, les élus de la majorité ont avalisé l’idée d’un département croupion de Nice Métropole.

Que deviendra le reste du département ? Où sont les déclarations sur le thème de la solidarité avancées par la majorité du Conseil Général lors des élections cantonales ?

Que deviendront les projets ambitieux du département alors que les compétences et les fonds qui les accompagnent seront transférés à la Métropole : les routes, les collèges, les zones d'activités, la promotion à l'étranger de son territoire et de ses activités économiques, l'action sociale,  le tourisme, la construction, l'exploitation et l'entretien des équipements et infrastructures destinés à la pratique du sport..?

MARC CONCAS

 

 

 

 

 

                                                                                                    

10/05/2011

Le Ministre Laurent WAUQUIEZ dans la surenchère électoraliste sur les bénéficiaires du RSA

 

Wauquiez,RSA,Les élus du groupe Socialiste, Radical et Écologiste du Conseil Général des Alpes Maritimes dénoncent les propositions électoralistes de l’UMP, concernant les bénéficiaires du RSA. Elles ne sont pas dignes de notre République et traduisent une profonde méconnaissance des réalités sociales vécues par nos concitoyens les plus en difficultés.

 Le RSA socle versé par les conseils généraux s’élève à 700 € pour un couple mais seulement à 588 € s’il bénéficie de l’aide au logement. Le SMIC quant à lui s’élève à 1073 €.

Le RSA a été conçu comme une allocation différentielle qui prend en compte tous les revenus afin de favoriser la reprise d’activité. Un couple au RSA ne peut pas gagner plus qu’un couple dont l’un des membres est au Smic. Il est donc totalement inutile voire démagogique de vouloir limiter à 75 % du Smic (804 €) le cumul de tous les minima sociaux.

 

De la même façon, il est totalement injuste et inapplicable de vouloir contraindre chaque bénéficiaire

à effectuer cinq heures de "service social" hébdomadaire sans rémunération supplémentaire.Ces hommes et ces femmes, en grandes difficultés sociales, ne perçoivent ce revenu minimum que dans l’attente d’un véritable emploi qu’ils recherchent pour la plupart activement. Le principe de cette double peine n’est pas acceptable.

 

Les élus du Groupe Socialiste, Radical et Écologiste déplorent la formule de « cancer de la société française » employée par le Ministre à quelques mois de l'élection Présidentielle et qui n’a d’autre but que de stigmatiser une partie de la population. Il est regrettable qu’en période de crise, certains s’autorisent à différencier les « bons » et les« mauvais » pauvres.

 

Loin de ces polémiques, il serait préférable que l’Etat remplissent ses obligations et compense enfin aux Conseils généraux les millions d’euros qu’ils versent au titre du RSA socle relevant de la solidarité nationale.

 

26/04/2011

Financement de l’APA, PCH, RSA : le Conseil d’Etat prend au sérieux les questions soulevées par les Conseils Généraux

apa,pch,rsa,qpcLe Conseil d’Etat vient de transmettre au Conseil Constitutionnel les Questions Prioritaires de Constitutionnalité (QPC) de plusieurs départements sur le financement des allocations individuelles de solidarité (APA, PCH, RSA).

 

Par ce choix la plus haute juridiction administrative de notre pays confirme le sérieux et la validité des arguments développés par une majorité de départements sur ce dossier depuis plusieurs mois.

 

En effet, en diminuant sans cesse sa part dans le financement de ces trois allocations de solidarité, le gouvernement étrangle financièrement les conseils généraux, comme l’ont souligné à maintes reprises de nombreux rapports.

 

C’est la raison pour laquelle une cinquantaine de départements, hormis celui des Alpes-Maritimes, ont fait le choix de demander aux membres du Conseil constitutionnel de se prononcer sur la remise en cause du principe constitutionnel de libre administration des collectivités territoriales et en particulier des départements.

 

Le Conseil Consitutionnel a désormais trois mois pour se prononcer. 



QPC-APA.pdf

 

QPC-PCH.pdf

 

QPC-RSA.pdf

13/04/2011

JOURNAL INFO 06 : Groupe Socialiste,Radical et Ecologiste - 13-04-2011

opposition, conseil général, intérêt général,concasGroupe Socialiste, Radical et Écologiste

Les élections cantonales de 2011 ouvrent une nouvelle période de trois ans pendant laquelle le Conseil Général aura, selon nous, à atteindre plusieurs objectifs ambitieux :

En premier lieu, l’égalité de traitement et le maintien de la solidarité entre tous les habitants de notre département et entre tous les territoires qui le composent. La question se posera très vite avec la mise en place de la Métropole niçoise,

En second lieu, une saine gestion des deniers publics afin d’aboutir dans les faits à ce qu’« un euro dépensé soit un euro utile ». 

Il faudra que soit abordé le nécessaire débat sur l'Opération d'Intérêt National de la Plaine du Var et que soit rouvert le dossier des déchets ménagers. Qu’enfin, la majorité au Conseil Général rompe avec la mauvaise habitude qui consiste à faire passer dans des délibérations supposées techniques, des questions qui engagent durablement l'avenir de notre Département.

Élus du groupe d'opposition, Socialiste, Radical et Écologiste, nous avons, face à la majorité UMP, une attitude responsable.

Vigilance et rigueur seront les maîtres mots de l'action de notre groupe au sein du Conseil Général. 

Les habitants des Alpes-Maritimes peuvent compter sur notre soutien chaque fois que seront présentées à l'ordre du jour, des délibérations qui nous paraîtront aller dans le sens de l'intérêt général. Ils pourront aussi compter sur notre opposition résolue, chaque fois que les choix de la majorité iront à l'encontre de ce principe qui, pour nous, est un principe absolu.

Nous sommes à votre disposition pour travailler ensemble à l’amélioration de la vie dans Alpes-Maritimes. N’hésitez pas à nous contacter.

Marc CONCAS Président du Groupe

Secrétariat du Groupe Socialiste, Radical et Écologiste Conseil Général des Alpes-Maritimes

BP 3007 06201 NICE cedex 03

Tel : 04.97.18.79.48 Fax : 04.97.18.79.82

Groupsv@cg06.fr http://groupe-socialiste-alpes-maritimes.blogspirit.com

 

 

29/03/2011

La loi Ciotti sur les allocations familiales serait "inconstitutionnelle"

Loi Ciotti,allocations familiales,La Vie - Audrey Steeves - publié le 25/03/2011

Convaincue qu'il est discriminatoire de suspendre les allocations aux parents d'élèves absentéistes, une association composée d'avocats attaque la loi devant le Conseil d'Etat. Son but : faire reconnaître par les Sages que la loi est inconstitutionnelle.

 

Sitôt promulguée, sitôt contestée. La récente loi Ciotti prévoyant la suspension des allocations familiales aux parents d'élèves absentéistes serait inconstitutionnelle selon l'association Justice pour toutes les familles. Celle-ci vient de déposer un recours devant le Conseil d'Etat, première étape avant le dépôt d'une question prioritaire de constitutionnalité. Une procédure, bien connue de l'association formée d'avocats, qui permet à tout citoyen de contester une loi déjà appliquée, s'il estime qu'elle porte atteinte aux droits et libertés garanties par la Constitution.

Motif invoqué par l'association : l'inégalité de traitement entre les familles. En effet, un couple avec un enfant ne peut être pénalisé puisqu'il ne touche pas d'allocations. Par contre seront touchées les familles ayant au moins deux enfants, y compris les plus fragiles : mères célibataires ou familles touchées par le chômage. Un argument juridique qui se double d'un combat contre les idées reçues. "Contrairement à ce qu'on voudrait faire croire, les allocations ne servent pas à acheter un écran plat, mais le plus souvent à vivre, insiste Fadéla Houari, une des fondatrices de l'association. Cette loi est injuste, et ne vise qu'à sanctionner les plus démunis et à culpabiliser les parents".

Parue au journal officiel en janvier, la loi Ciotti n'a pas donné lieu pour l'instant à des retraits d'allocations. Il est vrai aussi que cette mesure reste l'ultime sanction, les familles étant invitées d'abord à se former à l'exercice de l'autorité. Mais pour Fadéla Houari, suspension effective ou pas, la loi représente un danger : "nous nous battons d'abord pour le respect d'un principe : l’égalité entre tous les parents."

Cet appel a déjà trouvé un écho favorable à la FCPE, principale association de parents opposée depuis le début à la loi. "Pour nous, c'est dans l'école qu'il faut chercher des solutions à l'absentéisme scolaire, témoigne Jean-Jacques Hazan, son président. C’est en redonnant du sens à leur présence à l’Ecole que l’on convaincra les élèves de la nécessité pour eux d’y être présents de manière assidue." Il n'exclut pas non plus de recourir à la justice en cas de retrait d'allocations. "Mais si entre temps quelqu'un trouve une faille constitutionnelle, tant mieux" ajoute-t-il. Réponse attendue d'ici un an.