Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/10/2012

Absentéisme scolaire au Sénat : pourquoi il faut abroger la loi Ciotti

 

loi ciotti,absenteisme scolaire,Dans un rapport de 2003 consacré aux manquements à l'obligation scolaire, M. Machard, délégué interministériel à la famille, avait mis en avant que le non-respect de l'obligation scolaire était un phénomène éminemment complexe et qu'une réponse univoque ne pouvait en aucun cas être satisfaisante, affirmant que la suspension des allocations familiales, en vigueur depuis quarante ans, était sans effet dissuasif sur les familles et contre-productive pour celles qui s'étaient vu retirer leurs prestations. Devant vous, ce matin, je ne défends pas autre chose.

De façon connexe, nous estimons que le contrat de responsabilité parentale, le CRP, issu de la loi de 2006 pour l'égalité des chances, doit lui aussi être abrogé. Redondant au regard des dispositifs déjà existants, jugé le plus souvent inutile, il est resté largement inappliqué par les conseils généraux, toutes tendances politiques confondues.

Un chiffre parle de lui-même : 38 CRP ont été signés sur notre territoire entre 2006 et 2010 – 38 en quatre ans, on ne peut pas parler de réussite ! En 2011, il est vrai, 174 CRP ont été signés, dont 165 dans les Alpes-Maritimes, département dont M. Ciotti est président du conseil général et député. Il conviendrait sans doute de s'interroger sur ce particularisme local afin de comprendre la réalité de ces contrats. Cela dit, dans cette introduction au débat, je veux rappeler dans quel esprit s'inscrit cette proposition de loi que je vous appelle à voter....

voir également le dossier Legislatif

25/06/2011

Discrédit définitif sur la politique spectacle

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Lors de la séance plénière du 23 juin 2011 relative à l'adoption du compte administratif 2010 du Conseil Général, Eric CIOTTI a donné lecture en séance publique d'un extrait du PV de la séance du conseil d'administration du Collège Ségurane, relatif à l'installation de caméras de vidéo-surveillance. Outre le fait qu'il a volontairement tronqué les propos que j'ai tenus en séance du conseil d'administration, ce qui m'a conduit à le contraindre d'en donner lecture intégrale, Monsieur CIOTTI a omis de préciser que ce procès-verbal n'a toujours pas été adopté en séance du conseil d'administration du collège Ségurane, laquelle doit se tenir le 30 juin prochain. Il a donc donné lecture d'un document juridiquement inexistant.

 

Monsieur CIOTTI est décidément mal placé pour donner des leçons en matière d'éducation, puisque nous apprenons que le même jour, son attachée de presse a joué devant les caméras de TF1 au journal de 13 heures de Jean-Pierre PERNAUT, le rôle de composition de la mère de famille souffrant de l'absentéisme scolaire de son enfant, alors qu'elle n'est pas mère de famille !

Il s'agit d'un procédé honteux qui ternit une fois de plus l'image de notre département et qui jette un discrédit définitif sur la politique spectacle que veut mener Monsieur CIOTTI en matière éducative.

 

 

Marc Concas

Président du Groupe Socialiste, Radical et Ecologiste

Conseil Général des Alpes Maritimes

 

 

voir : http://insecurite.blog.lemonde.fr/2011/06/26/tf1-et-latta...

 

30/06/2010

loi sur l'absentéisme scolaire : un texte inefficace mais hautement dogmatique

victimesshadok.jpgLa proposition de loi déposée par le groupe UMP instituant un nouveau dispositif de suspension des allocations familiales en cas d'absentéisme scolaire, a été adoptée à l’Assemblée nationale en première lecture mardi, par 287 voix contre 216.

Le système : Après quatre demi-journées d’absence non justifiées, le chef d'établissement devra alerter l'Inspecteur d'Académie qui envoie aux parents de l'élève un avertissement et «l’oriente vers des dispositifs d’aide». Parallèlement, il saisit le Président du Conseil Général afin que soit mis en place un contrat de «responsabilité parentale». L’avertissement rappelle à ces parents leurs devoirs familiaux et le caractère obligatoire de l'école et les prévient qu'ils risquent une suspension des allocations si leur enfant continue à ne pas suivre les cours.

La famille dispose d’un délai, dont la durée reste à préciser pour, soit remédier à la situation, soit expliquer les raisons de l'absence de leur enfant, soit les deux à la fois. C'est seulement en cas de poursuite des absences au cours de l'année scolaire ou de non-réponse des parents que l'Inspecteur d'Académie saisira la caisse d'allocations familiales pour suspendre le versement des allocations.
Le versement des aides est rétabli «lorsque l'assiduité de l'enfant a pu être constatée pendant une période d'un mois». Et ce rétablissement «est rétroactif» sauf si l'élève a été à nouveau absent «au moins quatre demi-journées». Le contrat de responsabilité parentale, qui peut durer jusqu'à 6 mois, contient des objectifs précis et offre un accompagnement social aux parents (soutien scolaire, aides financières). Le suivi du contrat est assuré par un travailleur social.


Selon une étude du ministère de l’Éducation nationale, 7% des élèves des collèges et lycées publics ont été, en 2007-2008, en situation d’absentéisme scolaire. Ce «décrochage» est plus élevé dans les lycées professionnels (15%) que dans les lycées (6%) et les collèges (3%).

et dans les Alpes-Maritimes..

Intervention de Paul Cuturello en séance publique le 28 juin 2009 absenteisme scolaire 28-06-10.pdf

Courrier au Président du Conseil général pour la défense de la prévention spécialisée Ciotti-educSpe28-06-10.pdf