20/12/2010
Le budget 2011 du Conseil Général
Lundi 20 décembre l'Assemblée départementale s'est réunie pour le vote du Budget 2011 du Conseil Général
Les dépenses sociales progressent sous l’effet de la crise et dans le même temps, les investissements chutent dramatiquement. Les coupes sombres sont générales (collèges, routes ..) et les sommes consacrées au logement, première inquiétude de nos concitoyens passent de 36,5 M€ en 2010 à 12,5 M€ en 2011 soit un recul de 24 M€ ! Dans le même temps, 20 M€ sont ponctionnés sur l’aide aux communes du département pour le seul caprice du maire de Nice : son grand stade.
Intervention générale du Président du groupe : CG BP 2011 PaulCuturello.pdf
Interventions sur les rapports :
2011-rapport RSA insertion.pdf
BP2011-inter logement - rapport 14.pdf
Inter JR - rapport n°22 politique environnement.pdf
BP 2011 - rapport n°23 approbationdu PEDMA.pdf
BP 2011 - rapport n°24 parcs départementaux.pdf
BP 2011 - rapport n°25 centrale photovoltaïque à St Auban.pdf
Rapports
Plan des déchets (PDEMA) http://basedoc/cg06/2010/BP-201210/BP023-DEDD201027FZ.pdf
Plan de déplacement 2011-2014 -Subventions.pdf
politique déplacements BP2011.pdf
Politique aide aux communes BP2011.pdf
Politique Logement BP2011.pdf note au rapporteur logement BP 2011.pdf défavorise les PLAI,PLUS (logement loyers raisonnables) cer les PLS (logement social "haut de gamme" à loyer élevé) deviennent subventionnables
22:47 Publié dans Actualité, Affaires Sociales, Aménagement du territoire départemental, Budget, finances, Economie, tourisme,emploi, Education, culture, sport, jeunes, Environnement, Logement, Sécurité, SESSIONS, Transports, | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plan des déchets 06, pedma 06 | Facebook | |
17/12/2010
La réforme territoriale au Journal officiel
La loi a été promulguée le 16 décembre et publiée au Journal officiel du 17 décembre 2010. Loi du 16 décembre 2010.pdf
12:12 Publié dans Actualité, Aménagement du territoire départemental, Vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
10/12/2010
Maurice Leroy n'est pas Merlin l'enchanteur
par Thomas Legrand
vendredi 10 décembre 2010
Ce matin, vous évoquez les propos que le ministre de la ville Maurice Leroy, a tenu en début de semaine lors d’un déplacement en banlieue parisienne, à Gennevilliers...
Oui, le successeur de Fadela Amara a fait, à Gennevilliers, une déclaration d’une étonnante modestie. « Modestie » c’est le qualificatif le plus neutre, ou bienveillant que l’on pourrait trouver pour ce qui est en réalité un tragique aveu d’impuissance… une déclaration aux antipodes du volontarisme habituel en matière de politique de la ville. Je cite :
« Je ne suis pas Merlin l’enchanteur, si dans les 18 mois qui viennent je réussi à faire en sorte que, sur les contrats urbains de cohésion sociale, les crédits arrivent fin mars, j’aurais plus fait que tous les autres ministres de la ville » En gros, nous dit Maurice Leroy, « ce que je peux faire de mieux c’est m’assurer que ce qui doit être financé le soit ». Déjà c’est oublier que beaucoup d’autres crédits (hors politique de la ville) sont coupés. Un exemple précis, parmi d’autres : la maison de l’Emploi de la Plaine Commune (qui regroupe huit villes de Seine-Saint-Denis) verra sa dotation baisser, comme toutes les maisons de l’emploi. Celle-ci, dans une zone particulièrement en difficulté, passera d’1 million 3 à 400.000 euros si tout va bien… Mais Maurice Leroy, en humble pauvre ministre chargé de la ville, va s’assurer que les « contrats urbains de cohésion sociale » seront bien financés. Alors ce que l’on appelle les CUCS, c’est le principal mode de financement la politique de la ville, un système qui permet de mieux orienter les crédits vers les quartiers et villes qui en ont le plus besoin. Bref les CUCS, c’est le tout venant, la moindre des choses d’une politique minimale de la ville. Ces dispositions existent depuis 2006, ce n’est même pas une création de l’ère Sarkozy... Avoir comme ambition, en prenant ce ministère, de faire en sorte de limiter la casse, ça a au moins le mérite de la franchise, là, les paroles et les actes sont en cohérence. Il s’agit quand même, rappelons-le, simplement d’honorer des contrats de l’Etat.
Effectivement, on est loin du Plan Marshall pour les banlieues promis en 2007 !
On en est à des années lumière et ça ne date pas de la crise financière... En réalité il n’en a jamais été question. La politique de la ville, sans doute encore plus que beaucoup d’autres renoncements est le domaine pour lequel le décalage entre les promesses et la réalité, entre les affirmations volontaristes et les réalisations minimales, est le plus flagrant. Le décalage qui aura certainement le plus de répercutions sur la vie de millions de gens. Aujourd’hui, tous les travailleurs sociaux, tous les acteurs de la politique de la ville qui portent souvent des quartiers à bout de bras, vivent dans une angoissante incertitude du lendemain pour ce qui est des crédits qui leur sont alloués. Il faut simplement rappeler, de temps en temps ces mots de Nicolas Sarkozy : « Je veux que la République se réapproprie les quartiers. (…) Je diviserai par deux le nombre d'élèves des établissements les plus en difficulté. Services publics, transports en commun, commerces de proximité seront réinstallés dans les quartiers. Je consacrerai beaucoup d'argent aux banlieues, dans l'éducation, la formation, la rénovation urbaine, les services publics, les transports, l'activité économique. Je n'accepte pas qu'on se soit résigné à laisser se développer tant de ghettos scolaires et urbains ». C’est daté d’avril 2007.
Si Maurice Leroy (qui affirme donc ne pas être Merlin l’enchanteur) réécoutait ces déclarations, ils les attribueraient sans doute à la fée clochette ou au Père Noël.
Ce matin, vous évoquez les propos que le ministre de la ville Maurice Leroy, a tenu en début de semaine lors d’un déplacement en banlieue parisienne, à Gennevilliers...
Oui, le successeur de Fadela Amara a fait, à Gennevilliers, une déclaration d’une étonnante modestie. « Modestie » c’est le qualificatif le plus neutre, ou bienveillant que l’on pourrait trouver pour ce qui est en réalité un tragique aveu d’impuissance… une déclaration aux antipodes du volontarisme habituel en matière de politique de la ville. Je cite :
« Je ne suis pas Merlin l’enchanteur, si dans les 18 mois qui viennent je réussi à faire en sorte que, sur les contrats urbains de cohésion sociale, les crédits arrivent fin mars, j’aurais plus fait que tous les autres ministres de la ville » En gros, nous dit Maurice Leroy, « ce que je peux faire de mieux c’est m’assurer que ce qui doit être financé le soit ». Déjà c’est oublier que beaucoup d’autres crédits (hors politique de la ville) sont coupés. Un exemple précis, parmi d’autres : la maison de l’Emploi de la Plaine Commune (qui regroupe huit villes de Seine-Saint-Denis) verra sa dotation baisser, comme toutes les maisons de l’emploi. Celle-ci, dans une zone particulièrement en difficulté, passera d’1 million 3 à 400.000 euros si tout va bien… Mais Maurice Leroy, en humble pauvre ministre chargé de la ville, va s’assurer que les « contrats urbains de cohésion sociale » seront bien financés. Alors ce que l’on appelle les CUCS, c’est le principal mode de financement la politique de la ville, un système qui permet de mieux orienter les crédits vers les quartiers et villes qui en ont le plus besoin. Bref les CUCS, c’est le tout venant, la moindre des choses d’une politique minimale de la ville. Ces dispositions existent depuis 2006, ce n’est même pas une création de l’ère Sarkozy... Avoir comme ambition, en prenant ce ministère, de faire en sorte de limiter la casse, ça a au moins le mérite de la franchise, là, les paroles et les actes sont en cohérence. Il s’agit quand même, rappelons-le, simplement d’honorer des contrats de l’Etat.
Effectivement, on est loin du Plan Marshall pour les banlieues promis en 2007 !
On en est à des années lumière et ça ne date pas de la crise financière... En réalité il n’en a jamais été question. La politique de la ville, sans doute encore plus que beaucoup d’autres renoncements est le domaine pour lequel le décalage entre les promesses et la réalité, entre les affirmations volontaristes et les réalisations minimales, est le plus flagrant. Le décalage qui aura certainement le plus de répercutions sur la vie de millions de gens. Aujourd’hui, tous les travailleurs sociaux, tous les acteurs de la politique de la ville qui portent souvent des quartiers à bout de bras, vivent dans une angoissante incertitude du lendemain pour ce qui est des crédits qui leur sont alloués. Il faut simplement rappeler, de temps en temps ces mots de Nicolas Sarkozy : « Je veux que la République se réapproprie les quartiers. (…) Je diviserai par deux le nombre d'élèves des établissements les plus en difficulté. Services publics, transports en commun, commerces de proximité seront réinstallés dans les quartiers. Je consacrerai beaucoup d'argent aux banlieues, dans l'éducation, la formation, la rénovation urbaine, les services publics, les transports, l'activité économique. Je n'accepte pas qu'on se soit résigné à laisser se développer tant de ghettos scolaires et urbains ». C’est daté d’avril 2007.
Si Maurice Leroy (qui affirme donc ne pas être Merlin l’enchanteur) réécoutait ces déclarations, ils les attribueraient sans doute à la fée clochette ou au Père Noël.
18:39 Publié dans Actualité, Clin d'oeil | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
09/12/2010
Réforme Territoriale : le Conseil Constitutionnel invalide la répartition des Conseillers territoriaux
Le Gouvernement va devoir revoir sa copie sur la réforme des collectivités territoriales. Le Conseil constitutionnel a invalidé l'ensemble de l'article 6 du projet de loi et le tableau qui lui est annexé fixant le nombre de conseillers territoriaux par département et par région.
Il a par contre validé le restant d'un texte très controversé et qui n'a été voté que d'extrême justesse, Il en va ainsi des articles concernant la création du Conseiller Territorial en 2014. La première application du texte aura lieu dès 2011, elle est étrangement très favorable à l'UMP avec le passage de 10 à 12.5 % du seuil pour qu'un candidat se maintienne au second tour des élections cantonales de mars prochain.
12:15 Publié dans Actualité, Aménagement du territoire départemental, Vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
30/11/2010
Les balcons du Mercantour, épilogue :15000 € d’amende pour le Conseil Général
Deux ans après son lancement en septembre 2008, le projet des "Balcons du Mercantour" se termine par une condamnation du département pour destruction d’espèces protégées. Ce projet, initié par Christian Estrosi Président du Conseil Général à l’époque devait coûter 20 millions d'euros pour un parcours pédestre de prestige dans le Parc Naturel du Mercantour.
Nice Matin 24-11-2010 Balcons du Mercantour.pdf
22/09/2008 : Mercantour : Christian Estrosi construit son balcon à la pelleteuse
13:05 Publié dans Actualité, Economie, tourisme,emploi, Environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : estrosi, balcons du mercantour | Facebook | |
25/11/2010
93e congrès des Maires de France : questions finales
Les maires sont inquiets. Ils savent que la réforme des collectivités va les toucher directement du fait de la reconfiguration de la carte intercommunale. Du fait aussi du déficit de l'Etat et de l'évolution des capacités juridiques et/ou financières qu'auront les départements et les régions à soutenir leurs projets...
AMF Résolution : Résolution générale 93e congrès version définitive.doc
18:17 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
17/11/2010
La réforme des collectivités votée définitivement par le Parlement
"On nous avait promis la clarification et on crée un élu hybride ; on nous avait promis la simplification et on ajoute encore au millefeuille ; on nous avait promis de la décentralisation et on crée des métropoles à deux vitesses"*.
Le Parlement a définitivement adopté ce mercredi 17 novembre le projet de loi de réforme des collectivités, après un ultime vote de l'Assemblée nationale Reforme territoriale texte définitif 17nov2010.pdf
Les députés ont ratifié par 258 voix contre 219 le texte de compromis de la commission mixte paritaire (CMP), après le vote acquis d'extrême justesse - avec une seule voix de majorité - au Sénat le 9 novembre dernier.
Les deux groupes de l'opposition ont voté contre tandis que le Président du groupe du Nouveau Centre, a appelé ses députés à voter en faveur du texte aux côtés du groupe UMP. Onze députés UMP ont toutefois voté contre : http://www.assemblee-nationale.fr/13/scrutins/jo0663.asp
*Olivier Dussopt pour le groupe socialiste
18:04 Publié dans Actualité, Vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : conseillers territoriaux, mértopole, 12.5 % | Facebook | |
02/11/2010
Projet de loi de finances pour 2011
Le prochain budget du département qui devrait être présenté en séance publique le 16 décembre 2010 devra prendre en compte les orientations du ¨Projet de Loi de Finances 2011" présenté au Conseil des Ministres le 29 septembre 2010 par M. F Baroin, Ministre du budget et Mme Lagarde, Ministre de l’économie.
En voici les grandes lignes :
Il prévoit de ramener le déficit public (Soldes budgétaires cumulés des administrations centrales, locales et de sécurité sociale) de 7,7% du produit intérieur brut en 2010 à 6% en 2011. Cette perspective est considérée comme un impératif, quel que soit le taux de croissance en 2011 (Il est estimé à 2% contre 1,5% en 2010). Le taux d’inflation (Perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix) est estimé pour 2011 autour de 1,5%. La dette publique (Ensemble des dettes de l’Etat résultant des emprunts que ce dernier a émis ou garanti) devrait cependant encore augmenter pour atteindre 86,2% en 2011 contre 82,9% en 2010.
Sur le plan fiscal, le projet de loi prévoit de privilégier la réduction des dépenses fiscales (les niches fiscales et sociales, dispositifs qui permettent de réduire ou d’échapper à certains impôts ou certaines cotisations sociales) plutôt que des augmentations généralisées d’impôts : suppression du taux réduit de TVA sur les offres internet « triple play » , suppression de l’avantage fiscal initial des nouveaux mariés ou pacsés, réduction de moitié du crédit d’impôt sur les panneaux solaires, etc. La réduction de ces niches fiscales et sociales devrait rapporter 9,4 milliards d’euros en 2011.
Le taux global de prélèvements obligatoires (Ensemble des impôts et des cotisations sociales perçus par les administrations publiques) devrait passer de 41,9% du produit intérieur brut (PIB) en 2010 à 42,9% en 2011.
Les dépenses de fonctionnement et d’intervention doivent être diminuées de 5%. Les dotations de l’Etat aux collectivités locales doivent être gelées pendant trois ans. Un départ à la retraite sur deux dans la fonction publique continuera à ne pas être remplacé, ce qui doit conduire à la suppression de 31 638 postes en 2011.
Des baisses de crédit doivent concerner de nombreuses missions de l’Etat : notamment l’écologie (-4,4%), les relations avec les collectivités territoriales (-3,8%), l’agriculture (-3,6%), l’Outre-Mer (-3%), la ville et le logement (-2,6%), la solidarité et l’insertion (-1,6%).
11:51 Publié dans Actualité, Budget, finances | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : loi de finances 2011, baroin, lagarde, gel des dotations | Facebook | |