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20/11/2008

Vers la fin des aides aux particuliers

Le Conseil Général des Alpes-Maritimes a, lors de sa session du 13 novembre, décidé de faire des économies.

Après l’augmentation des tarifs de la cantine à 3 euros pour les collégiens, la suppression pour l’année en cours des bourses à 7 779 écoliers et lycéens, les élus de Droite du Conseil Général ont décidé, sans information préalable et sans même une période transitoire, de mettre un coup d’arrêt brutal au plan énergie 2005-2010.

Les aides à l’acquisition d’un poêle, insert ou foyer fermés qui s’élevaient souvent entre 1.600 et 1.800 euros disparaissent purement et simplement. Tant pis pour les dossiers en cours de bouclage !

Les autres aides sont tellement réduites qu’elles perdent leur caractère incitatif. Ainsi, une famille de 4 personnes qui s’était engagée dans un projet de chauffe-eau solaire et qui jusqu’ici pouvait bénéficier de 50 % de subvention sur le montant restant à sa charge (représentant souvent plus de 2.500 euros d’aide) sera aidée à hauteur de 500 euros.

Les élus du groupe socialiste et apparentés dénoncent l’inconséquence de ces décisions dans cette période financièrement difficile pour tous. Bon nombre de projets en cours vont être abandonnés par les familles, mettant dans une situation économique très délicate les familles et les entreprises qui travaillent dans le secteur des économies d’énergie.

Augmentation des tarifs des cantines des collèges : NM14-11-2008 tarifs cantines.pdf

04/01/2007

JOURNAL INFO 06 : La solidarité contre la spéculation, c’est possible, c’est un choix politique !

logement social.jpg

Le Conseil Général des Alpes Maritimes enregistre depuis 2004, de fortes progressions de recettes au titre des droits de mutations, il est prévu 313 millions d’euros en 2007, soit 93 Millions d’euros de plus qu’il y a trois ans.

Ces recettes supplémentaires proviennent directement de la crise du logement que subissent les ménages et de l’explosion des prix de l’immobilier qui en découle.

Dans les même temps, des millions d’euros sont consacrés à des dépenses de communication extravagantes ou à des opérations de promotion qui s’avèrent être de jolis cadeaux (il en va ainsi des 200 000 € à Jean-Pierre PERNAUT pour participer au Trophée Andros).

En effet, malgré tous les discours, avec un taux de 8 % de logements sociaux, il manque à notre département 45 000 logements pour atteindre le taux de 20 % prévu par la loi SRU.

Il serait juste que le Conseil Général, grand bénéficiaire de cette manne fiscale, reverse l’excédant de 93 M€ à un fonds de réserves destiné à financer le logement social. Cette proposition avancée par le groupe Socialiste et Verts lors du vote du Budget pour 2007 permettrait de financer entre 600 et 1200 logements en 2007.

Le département donnerait un signe fort de solidarité à ses habitants, alors que le nombre de demande de logements sociaux ne cesse de progresser : 7200 nouveaux demandeurs d’HLM rien qu’à Nice en 2006 dont le revenu moyen est de 1090 € par mois.

 

 

05/12/2006

JOURNAL INFO 06 : Pour une politique au service de la création de demande culturelle -déc 2006

bibliotheque.jpgLa politique culturelle départementale ne comporte que deux compétences obligatoires : la bibliothèque départementale de prêt et le service des archives.

Au delà de ces obligations, le Conseil Général des Alpes Maritimes s’est engagé dans une politique d’intervention culturelle à l’instar de toutes les autres collectivités locales. D’une année sur l’autre, le budget varie peu, environ 1,6 % du Budget du département.

On a affaire à un empilement d’actions qui font, avant tout, la part belle à la communication du Président, et qui doivent plus au hasard qu’à la nécessité, une sorte d’inventaire à la Prévert où l’on fait la part belle à la culture installée, celle qui a peut-être le moins besoin d’être aidée.

Toute politique publique a un coût, et ce qui est fait ici ne peut pas être fait ailleurs. C’est pour cela qu’une politique culturelle ne peut pas être un caprice de mécène mais, au contraire, un choix rationnel établissant un équilibre entre l’utilité publique et la qualité. Or, celle du Conseil Général des Alpes-Maritimes reste élitiste.

Plus globalement, la politique culturelle du département devrait être une politique de la demande plutôt qu’une politique de l’offre qui concerne toujours un public d’initiés.

La culture n’est pas un besoin, elle est un désir. Susciter ce désir exige une véritable politique de la demande, de création de la demande. Cela passe par l’éducation, par le biais de l’Education nationale, de l’éducation populaire, de l’éducation artistique…

Pour les élus du groupe socialiste et verts, cette création de la demande doit devenir une priorité.

Patrick MOTTARD

Pour le groupe  Socialistes et Verts 

 

05/12/2024

Au menu de la session qui est prévue le 13 novembre 2014

Une Décision Modificative sur l'année 2014 et des Orientations Budgétaires pour l'année 2015.