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19/03/2012

Droits de mutation : Le Président du Conseil général est-il solidaire du Conseiller spécial ?

 

marc concasLe Candidat-Président a annoncé ce week-end qu’il proposerait la diminution par deux des droits de mutation à titre onéreux  perçus par les collectivités locales sur les ventes immobilières.

 

Il est étonnant que cette annonce n’ait suscité aucune réaction de la part d’Eric CIOTTI, Président du Conseil Général des Alpes Maritimes, alors que notre Département ne doit sa survie budgétaire qu’aux entrées des droits de mutation.

 

En effet, au budget 2012, les droits de mutation attendus s’élèvent à 353 millions d’euros, représentant 30 % des recettes de fonctionnement et 26 % du budget général du département.

 

Le seul budget de l’action sociale s’élève à 504 millions d’euros.

 

Si les droits de mutation étaient ramenés à 175 millions d’euros, comment le Conseil Général pourra t-il faire face à ses obligations vis-à-vis des personnes âgées, des familles et des handicapés ?

 

Allez Monsieur CIOTTI, un peu de courage ! Refusez d'être le complice d'une mesure qui sonnera le glas de l'aide sociale.

 

Dites-non à la proposition de votre candidat et démissionnez de vos fonctions de conseiller spécial du Candidat-Président !

 

Marc CONCAS

Président du Groupe socialiste, radical et écologiste

16/01/2009

Crise : la méthode Coué du Conseil Général

Face à la chute brutale des droits de mutation, le CG adopte la méthode Coué « …le marché va repartir. Il le faut. »
Les propos du nouveau Président du Conseil Général Eric Ciotti ne sont pas faits pour rassurer tant il manifeste un manque de lucidité évident face à la crise qui s’est désormais installée, et qui touche de plein fouet notre département. Le secteur de l’immobilier est particulièrement affecté, comme le montre la forte baisse des recettes des droits de mutations. Il ne suffit pas d’affirmer, comme le fait Eric Ciotti, que « …le marché va repartir. Il le faut. » pour que la crise économique s’évanouisse comme par enchantement. Cela relève plus de la méthode Coué que d’une analyse lucide.

Dans ce contexte particulièrement difficile, les maigres engagements de l’état annoncés, hier en fanfare, permettront d’assurer seulement une partie du strict nécessaire (comme par exemple la mise en sécurité du fleuve Var).

Pire, alors que les moyens du Conseil Général devraient être utilisés pour tenter d’aider nos concitoyens à faire face aux conséquences sociales de la crise, les premières mesures d’économie décidées par la majorité UMP du Conseil Général le 13 novembre dernier vont, au contraire, les pénaliser durement avec l’augmentation du prix des cantines à 3€ pour tous les collégiens, la suppression des bourses pour les élèves du primaire, la forte réduction des aides aux particuliers pour les économies d’énergie et l’accession à la propriété.

Monsieur Ciotti devrait revenir à la réalité, rude, à laquelle sont confrontés nos concitoyens et annuler ces mesures injustes et injustifiées.