23/12/2010
Logement / Loi Dalo : Le Tribunal Administratif de Nice rappelle au Préfet des Alpes-Maritimes ses obligations
Les diligences effectuées par le Préfet pour assurer un logement à une personne reconnue prioritaire par la Commission de médiation DALO ne peuvent s'analyser, en absence d'un accord effectif de l'un des organismes saisis, comme une offre de logement au sens de la loi Dalo.
Le Préfet a une obligation de résultat : il doit assurer le logement des personnes reconnues prioritaires
Jugement du Tribunal Administratif de Nice : SKMBT_C36010122316580.pdf
DALO : La situation départementale au 10 juin 2010 recoursDALO-fin juin 2010.xls
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22/12/2010
Les Prévisions budgétaires du Conseil Général (graphiques)
Quelques éléments pour mieux comprendre le budget du département : Évolutions du Budget Primitif du CG 06.pdf
En juin 2011, l'assemblée départementale se prononcera sur le CA 2010 (Compte Administratif ou l'exécution du budget de 2010). (le Budget Primitif 2010 a été voté en décembre 2009)
Il faudra donc attendre juin 2012, pour savoir si les prévisions budgétaires de 2011 auront été réalisées.
20/12/2010
Le budget 2011 du Conseil Général
Lundi 20 décembre l'Assemblée départementale s'est réunie pour le vote du Budget 2011 du Conseil Général
Les dépenses sociales progressent sous l’effet de la crise et dans le même temps, les investissements chutent dramatiquement. Les coupes sombres sont générales (collèges, routes ..) et les sommes consacrées au logement, première inquiétude de nos concitoyens passent de 36,5 M€ en 2010 à 12,5 M€ en 2011 soit un recul de 24 M€ ! Dans le même temps, 20 M€ sont ponctionnés sur l’aide aux communes du département pour le seul caprice du maire de Nice : son grand stade.
Intervention générale du Président du groupe : CG BP 2011 PaulCuturello.pdf
Interventions sur les rapports :
2011-rapport RSA insertion.pdf
BP2011-inter logement - rapport 14.pdf
Inter JR - rapport n°22 politique environnement.pdf
BP 2011 - rapport n°23 approbationdu PEDMA.pdf
BP 2011 - rapport n°24 parcs départementaux.pdf
BP 2011 - rapport n°25 centrale photovoltaïque à St Auban.pdf
Rapports
Plan des déchets (PDEMA) http://basedoc/cg06/2010/BP-201210/BP023-DEDD201027FZ.pdf
Plan de déplacement 2011-2014 -Subventions.pdf
politique déplacements BP2011.pdf
Politique aide aux communes BP2011.pdf
Politique Logement BP2011.pdf note au rapporteur logement BP 2011.pdf défavorise les PLAI,PLUS (logement loyers raisonnables) cer les PLS (logement social "haut de gamme" à loyer élevé) deviennent subventionnables
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17/12/2010
La réforme territoriale au Journal officiel
La loi a été promulguée le 16 décembre et publiée au Journal officiel du 17 décembre 2010. Loi du 16 décembre 2010.pdf
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10/12/2010
Maurice Leroy n'est pas Merlin l'enchanteur
par Thomas Legrand
vendredi 10 décembre 2010
Ce matin, vous évoquez les propos que le ministre de la ville Maurice Leroy, a tenu en début de semaine lors d’un déplacement en banlieue parisienne, à Gennevilliers...
Oui, le successeur de Fadela Amara a fait, à Gennevilliers, une déclaration d’une étonnante modestie. « Modestie » c’est le qualificatif le plus neutre, ou bienveillant que l’on pourrait trouver pour ce qui est en réalité un tragique aveu d’impuissance… une déclaration aux antipodes du volontarisme habituel en matière de politique de la ville. Je cite :
« Je ne suis pas Merlin l’enchanteur, si dans les 18 mois qui viennent je réussi à faire en sorte que, sur les contrats urbains de cohésion sociale, les crédits arrivent fin mars, j’aurais plus fait que tous les autres ministres de la ville » En gros, nous dit Maurice Leroy, « ce que je peux faire de mieux c’est m’assurer que ce qui doit être financé le soit ». Déjà c’est oublier que beaucoup d’autres crédits (hors politique de la ville) sont coupés. Un exemple précis, parmi d’autres : la maison de l’Emploi de la Plaine Commune (qui regroupe huit villes de Seine-Saint-Denis) verra sa dotation baisser, comme toutes les maisons de l’emploi. Celle-ci, dans une zone particulièrement en difficulté, passera d’1 million 3 à 400.000 euros si tout va bien… Mais Maurice Leroy, en humble pauvre ministre chargé de la ville, va s’assurer que les « contrats urbains de cohésion sociale » seront bien financés. Alors ce que l’on appelle les CUCS, c’est le principal mode de financement la politique de la ville, un système qui permet de mieux orienter les crédits vers les quartiers et villes qui en ont le plus besoin. Bref les CUCS, c’est le tout venant, la moindre des choses d’une politique minimale de la ville. Ces dispositions existent depuis 2006, ce n’est même pas une création de l’ère Sarkozy... Avoir comme ambition, en prenant ce ministère, de faire en sorte de limiter la casse, ça a au moins le mérite de la franchise, là, les paroles et les actes sont en cohérence. Il s’agit quand même, rappelons-le, simplement d’honorer des contrats de l’Etat.
Effectivement, on est loin du Plan Marshall pour les banlieues promis en 2007 !
On en est à des années lumière et ça ne date pas de la crise financière... En réalité il n’en a jamais été question. La politique de la ville, sans doute encore plus que beaucoup d’autres renoncements est le domaine pour lequel le décalage entre les promesses et la réalité, entre les affirmations volontaristes et les réalisations minimales, est le plus flagrant. Le décalage qui aura certainement le plus de répercutions sur la vie de millions de gens. Aujourd’hui, tous les travailleurs sociaux, tous les acteurs de la politique de la ville qui portent souvent des quartiers à bout de bras, vivent dans une angoissante incertitude du lendemain pour ce qui est des crédits qui leur sont alloués. Il faut simplement rappeler, de temps en temps ces mots de Nicolas Sarkozy : « Je veux que la République se réapproprie les quartiers. (…) Je diviserai par deux le nombre d'élèves des établissements les plus en difficulté. Services publics, transports en commun, commerces de proximité seront réinstallés dans les quartiers. Je consacrerai beaucoup d'argent aux banlieues, dans l'éducation, la formation, la rénovation urbaine, les services publics, les transports, l'activité économique. Je n'accepte pas qu'on se soit résigné à laisser se développer tant de ghettos scolaires et urbains ». C’est daté d’avril 2007.
Si Maurice Leroy (qui affirme donc ne pas être Merlin l’enchanteur) réécoutait ces déclarations, ils les attribueraient sans doute à la fée clochette ou au Père Noël.
Ce matin, vous évoquez les propos que le ministre de la ville Maurice Leroy, a tenu en début de semaine lors d’un déplacement en banlieue parisienne, à Gennevilliers...
Oui, le successeur de Fadela Amara a fait, à Gennevilliers, une déclaration d’une étonnante modestie. « Modestie » c’est le qualificatif le plus neutre, ou bienveillant que l’on pourrait trouver pour ce qui est en réalité un tragique aveu d’impuissance… une déclaration aux antipodes du volontarisme habituel en matière de politique de la ville. Je cite :
« Je ne suis pas Merlin l’enchanteur, si dans les 18 mois qui viennent je réussi à faire en sorte que, sur les contrats urbains de cohésion sociale, les crédits arrivent fin mars, j’aurais plus fait que tous les autres ministres de la ville » En gros, nous dit Maurice Leroy, « ce que je peux faire de mieux c’est m’assurer que ce qui doit être financé le soit ». Déjà c’est oublier que beaucoup d’autres crédits (hors politique de la ville) sont coupés. Un exemple précis, parmi d’autres : la maison de l’Emploi de la Plaine Commune (qui regroupe huit villes de Seine-Saint-Denis) verra sa dotation baisser, comme toutes les maisons de l’emploi. Celle-ci, dans une zone particulièrement en difficulté, passera d’1 million 3 à 400.000 euros si tout va bien… Mais Maurice Leroy, en humble pauvre ministre chargé de la ville, va s’assurer que les « contrats urbains de cohésion sociale » seront bien financés. Alors ce que l’on appelle les CUCS, c’est le principal mode de financement la politique de la ville, un système qui permet de mieux orienter les crédits vers les quartiers et villes qui en ont le plus besoin. Bref les CUCS, c’est le tout venant, la moindre des choses d’une politique minimale de la ville. Ces dispositions existent depuis 2006, ce n’est même pas une création de l’ère Sarkozy... Avoir comme ambition, en prenant ce ministère, de faire en sorte de limiter la casse, ça a au moins le mérite de la franchise, là, les paroles et les actes sont en cohérence. Il s’agit quand même, rappelons-le, simplement d’honorer des contrats de l’Etat.
Effectivement, on est loin du Plan Marshall pour les banlieues promis en 2007 !
On en est à des années lumière et ça ne date pas de la crise financière... En réalité il n’en a jamais été question. La politique de la ville, sans doute encore plus que beaucoup d’autres renoncements est le domaine pour lequel le décalage entre les promesses et la réalité, entre les affirmations volontaristes et les réalisations minimales, est le plus flagrant. Le décalage qui aura certainement le plus de répercutions sur la vie de millions de gens. Aujourd’hui, tous les travailleurs sociaux, tous les acteurs de la politique de la ville qui portent souvent des quartiers à bout de bras, vivent dans une angoissante incertitude du lendemain pour ce qui est des crédits qui leur sont alloués. Il faut simplement rappeler, de temps en temps ces mots de Nicolas Sarkozy : « Je veux que la République se réapproprie les quartiers. (…) Je diviserai par deux le nombre d'élèves des établissements les plus en difficulté. Services publics, transports en commun, commerces de proximité seront réinstallés dans les quartiers. Je consacrerai beaucoup d'argent aux banlieues, dans l'éducation, la formation, la rénovation urbaine, les services publics, les transports, l'activité économique. Je n'accepte pas qu'on se soit résigné à laisser se développer tant de ghettos scolaires et urbains ». C’est daté d’avril 2007.
Si Maurice Leroy (qui affirme donc ne pas être Merlin l’enchanteur) réécoutait ces déclarations, ils les attribueraient sans doute à la fée clochette ou au Père Noël.
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09/12/2010
Réforme Territoriale : le Conseil Constitutionnel invalide la répartition des Conseillers territoriaux
Le Gouvernement va devoir revoir sa copie sur la réforme des collectivités territoriales. Le Conseil constitutionnel a invalidé l'ensemble de l'article 6 du projet de loi et le tableau qui lui est annexé fixant le nombre de conseillers territoriaux par département et par région.
Il a par contre validé le restant d'un texte très controversé et qui n'a été voté que d'extrême justesse, Il en va ainsi des articles concernant la création du Conseiller Territorial en 2014. La première application du texte aura lieu dès 2011, elle est étrangement très favorable à l'UMP avec le passage de 10 à 12.5 % du seuil pour qu'un candidat se maintienne au second tour des élections cantonales de mars prochain.
12:15 Publié dans Actualité, Aménagement du territoire départemental, Vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
03/12/2010
PPRI - Le gros dossier de la Commission Permanente du 2 décembre
Incontestablement, le dossier le plus important sur lequel les élus se sont prononcés est l'avis du Conseil Général sur le Plan de Prévention des Risques Naturels Prévisibles d'Inondation (PPRI) de la Basse Vallée du Var.
Après de nombreux atermoiements dus aux tiraillements liés à cette zone à enjeux déclarée Opération d'Intérêt National http://www.tarletarchitectes.fr/projet/9/plaine-du-var.html et
la nécessité de protéger les populations, le PPRI est enfin soumis à enquête publique.
Les élus du groupe considèrent que ce dossier aurait mérité un débat en séance publique. Favorables à la sortie du PPRI, ils se sont toutefois abstenus sur le rapport en raison des réserves présentées par le Conseil Général sur ce dossier.
http://www.alpes-maritimes.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/Plan_d_ensemble_au_1_15000_eme_cle7159ba.pdf
http://www.alpes-maritimes.equipement.gouv.fr/article.php...
18:06 Publié dans A la sortie de la Commission Permanente, Aménagement du territoire départemental, Environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
30/11/2010
Les balcons du Mercantour, épilogue :15000 € d’amende pour le Conseil Général
Deux ans après son lancement en septembre 2008, le projet des "Balcons du Mercantour" se termine par une condamnation du département pour destruction d’espèces protégées. Ce projet, initié par Christian Estrosi Président du Conseil Général à l’époque devait coûter 20 millions d'euros pour un parcours pédestre de prestige dans le Parc Naturel du Mercantour.
Nice Matin 24-11-2010 Balcons du Mercantour.pdf
22/09/2008 : Mercantour : Christian Estrosi construit son balcon à la pelleteuse
13:05 Publié dans Actualité, Economie, tourisme,emploi, Environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : estrosi, balcons du mercantour | Facebook | |