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04/02/2011

Rencontre avec l'intersyndicale des retraités des Alpes-Maritimes

retraités des Alpes-Maritimes,Notre groupe a rencontré hier, 3 février, l’intersyndicale des retraités des Alpes-Maritimes. Celle-ci demande depuis plus d’un an à être reçue par le Président du Conseil Général et lance un appel à manifester le 17 février pour se faire entendre. Nous soutenons leur demande et leur démarche CourrierPtCiotti3-02-11.jpg 

Cette rencontre a été l’occasion de faire des constats et rappeler certaines priorités :

Nous souhaitons avec eux que le prochain schéma départemental en faveur des personnes âgées 2011-2016 en cours d’élaboration contribue au bien vivre des personnes âgées et à leur autonomie, qu’il favorise le maintien à domicile avec un examen attentif des coûts de logement de plus en plus lourds et qu’il diversifie l’offre d’accueil en établissement en améliorant l’accessibilité financière.  

Le niveau médian des ressources des personnes âgées de notre département est en effet peu élevé : 1248 € mensuels et si l'Insee prévoit une stabilisation du nombre de personnes âgées dépendantes d'ici 2020, elle prévoit également une forte hausse à partir de 2030 (voir courbe ci-dessous)  BilanSchemaGeronto.pdf Les prix des maisons de retraites sont inadaptés classement 2010 JTL-maisons de retaites.pdf. Elles relèvent très majoritairement du secteur privé à but lucratif guide 2010 -Ets Pagées.pdf contrairement à ce qui se passe dans le reste de la France RépartitionEts Pâgées public-privé.pdf.  

Nous nous inquiétons du rapport ROSSO-DEBORD  de la mission parlementaire sur la prise en charge des personnes âgées dépendantes, en date du 23 juin 2010, qui préconise notamment la suppression de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) pour les personnes en GIR 4, l’extension du recours sur succession et l’obligation de souscrire une assurance obligatoire pour la perte d’autonomie auprès des assurances privées.http://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-info/i2647.asp#P...

Ces propositions, si elles devaient être mises en œuvre, accentueraient le désengagement de l’Etat de la solidarité nationale. La logique assurantielle de financement de la dépendance préconisée par le rapport ROSSO-DEBORD conduirait à un net recul dans la prise en charge de la perte d’autonomie qui constitue un risque social dont la prise en charge ne doit pas incomber à chaque individu, mais à la société toute entière de manière solidaire, en sorte que chacun contribue en fonction de ses moyens et reçoit en fonction de ses besoins.

Nous réaffirmons notre attachement au droit universel à une compensation de la perte d’autonomie et à sa prise en charge par la solidarité nationale, et nous souhaitons la création d’une 5ème branche de la Sécurité Sociale pour financer le risque de la dépendance des personnes âgées.

Nous sommes également inquiets pour le secteur des services d’aide à domicile qui regroupe un ensemble d’activités et de services d’utilité sociale indispensables pour de très nombreuses personnes en perte d’autonomie et  leur famille, en contribuant à leur maintien à domicile le plus longtemps possible par des aides quotidiennes concrètes. Pourtant, malgré les interpellations multiples (note du 23-07-2010 Aide à domicile : la parole et les actes  ) la loi de finances 2011 a supprimé les exonérations de charges sociales des services à la personne. Ces mesures viennent s’ajouter aux problèmes de financement déjà prégnants qui pourraient entraîner la fermeture de nombreuses structures pourtant pourvoyeuses de millions d’emplois en France.

 

APA projection 2030

 

01/02/2011

Transfert de charges : première victoire pour le Conseil général de Seine-Saint-Denis

transfert de charges,Bartolone,ADFLe CG 93  a remporté vendredi 28 janvier une première victoire dans son conflit avec l'Etat sur la compensation des transferts de compétences, avec la validation par un tribunal administratif de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) qu'il soulevait.

Cette QPC a été jugée "particulièrement fondée et détaillée" par le tribunal administratif de Montreuil et par conséquent transmise au Conseil d'Etat, qui a désormais trois mois pour se prononcer et, le cas échéant, la transmettre au Conseil constitutionnel, a annoncé la collectivité dans un communiqué. "C'est une nouvelle victoire dans le combat que je mène pour que l'Etat assume pleinement ses responsabilités et compense intégralement les transferts de charges vers les collectivités", se félicite son président, Claude Bartolone.

58 départements de gauche avaient décidé en décembre de déposer une QPC identique pour non-respect du principe de libre administration des collectivités locales. Une démarche réellement lancée suite au rejet début décembre de la proposition de loi relative à la compensation des allocations individuelles de solidarité préparée par l'Assemblée des départements de France, et suite à l'absence de réponse au courrier adressé à François Fillon en octobre.

"J'avais saisi le tribunal administratif de Montreuil d'une QPC pour faire reconnaître que les dispositifs de compensation du RSA et de l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA) sont désormais largement insuffisants" et "bafouent le principe constitutionnel de libre administration et d'autonomie financière des collectivités territoriales", explique Claude Bartolone. Selon lui, depuis 2004, l'Etat devait au département 640 millions d'euros au titre notamment de "la sous-compensation de la suppression de la taxe professionnelle" et "des sommes restant dues par l'Etat" pour payer des prestations sociales comme le RSA et l'APA.

Interrogés par l'AFP, le ministère des Collectivités a simplement dit "prendre acte de cette décision", tandis que le président de l'ADF, Claudy Lebreton, l'a saluée. "C'est le résultat d'un travail de réflexion mené depuis plus d'un an par tous les départements de France, et qui leur donne raison quand ils disent que l'Etat ne compense pas intégralement les charges qu'il leur a transférées ».

Au final et quelle que soit la suite donnée à ces actions, les contribuables des Alpes-Maritimes auront été défendus par les Présidents de Conseil généraux de gauche   http://groupe-socialiste-alpes-maritimes.blogspirit.com/a...

28/01/2011

Equilibre budgétaire : classement 2011 des communes de plus de 10 000 habitants

classement communes,Nice, Alpes-Maritimes,équilibre budgétaireMéthodologie

 

Nombre d'étoiles :

 

- Que signifient les étoiles?
Les notes sont sur 20. La collectivité reçoit une note exprimée sous forme d'étoiles: trois étoiles quand la note est supérieure à 16/20, deux étoiles entre 13 et 16/20, une étoile de 10 à 13. De 8 à 10/20, la note est matérialisée par une bulle et lorsque la note est inférieure à 8 par un tiret.

- Quelle est la différence entre deux et trois étoiles? Pourquoi si peu de villes ont trois étoiles?
Une note comprise entre 13 et 16 signifie que la collectivité obtient de bonnes performances sur les 5 ratios. Une note supérieure à 16 ne peut être obtenue que lorsque la collectivité se démarque significativement sur un point ou plusieurs.

 

Public Evaluation System a retenu et défini cinq critères qui permettent de caractériser de manière pertinente et significative la réalisation de l'équilibre budgétaire :

 

Critère de rigidité

Ce sont les charges courantes rapportées aux recettes réelles de fonctionnement.
De quelles ressources dispose la collectivité après avoir payé ses dépenses de gestion les plus incompressibles ? Quelle est sa marge de manœuvre?

 

Critère de solvabilité

C'est le stock de la dette rapporté aux recettes de fonctionnement.
Combien de temps mettrait la collectivité à rembourser sa dette en y consacrant toutes ses recettes?

 

Critère de service de la dette

C'est la charge annuelle de la dette (capital et intérêts) rapportée aux recettes de fonctionnement.
Quel est le poids annuel de la dette?

 

Critère de réalisations

C'est la mesure de l'écart entre les prévisions budgétaires et les réalisations, tant en fonctionnement qu'en investissement.
La collectivité a-t-elle évalué correctement ses besoins et ses ressources?

 

Critère de fiscalité

C'est la mesure de l'impact de la fiscalité directe votée par la collectivité.
L'évolution des taux ainsi que leur niveau sont pris en compte.

http://www.public-evaluation.com/index.htm

 

26/01/2011

Le Conseil national des villes propose de revoir le plan national de prévention de la délinquance

CNV.jpgDans une recommandation publiée le 25 janvier, le Conseil national des villes (CNV) en appelle à une clarification des compétences". CNV-recommandations-prévention-delinquance.pdf

Il recommande tout d'abord de ne pas trop se focaliser sur la délinquance des mineurs.  Car cette délinquance "fait toujours débat alors même qu'elle n'a fait que baisser depuis dix ans", souligne le conseil. Il invite à élargir les priorités du plan national aux autres manifestations de l'insécurité comme la prévention de la drogue et des dépendances.

Selon le CNV, la loi du 5 mars 2007 qui a fait du maire le pivot de la prévention, et le plan qui a suivi, n'ont pas mis fin à "une certaine confusion" dans les rôles et compétences des acteurs de la prévention. Pire, ils ont abouti à "une forme de recentralisation dans les faits".

Il constate par ailleurs une montée en charges des polices municipales dans le domaine de la sécurité pour compenser le recentrage de la police nationale sur l'ordre public et les enquêtes de police judiciaire, sans le moindre débat politique sur le sujet.

Or, dans le même temps, les crédits dévolus par l'Etat à la prévention ne sont "pas à la hauteur des enjeux" et trop tournés vers la vidéoprotection, juge le conseil. Il recommande d'en augmenter le volume global et de les réorienter au profit de la prévention sociale et éducative et de la prévention situationnelle.

Le CNV se montre favorable à un retour au triptyque "prévention, sécurité, solidarité", du rapport Bonnemaison de 1983. Jean-Marie Bockel à qui le Premier ministre vient de confier une mission sur la prévention de la délinquance semble sur la même longueur d'onde : "Je considère que la politique sécuritaire de la France a touché ses limites et que l'erreur serait de basculer dans le tout sécuritaire qui n'a jamais fonctionné", a-t-il fait valoir. 

 

24/01/2011

La loi de Finances pour 2011 assombrit l'avenir des associations d'aide à la personne

logoANSP.gifEn juillet 2010, alors que le Gouvernement faisait connaître ses premières propositions budgétaires pour 2011, le groupe avait tiré la sonnette d'alarme demandant le maintien de l'exonération des cotisations patronales pour les associations et organismes agréés œuvrant dans le champ de l’aide à la personne.  Aide à domicile : la parole et les actes

La loi de Finances pour 2011 supprime cette exonération. Cette  décision sera lourde de conséquences pour l’emploi à domicile. 

Le Président de l'ADF vient d'écrire aux Ministres concernés, il valide hélas nos inquiétudes  : CourrierLagarde-Bertrand-ExoCotisationPatronales.pdf

 

Ouverture des débats sur la réforme de la dépendance

aide-personneagée.jpg

Commission des Affaires sociales de l'Assemblée Nationale le 18 janvier :

Table ronde ouverte à la presse, réunissant M. Luc Broussy, vice-président de la commission des politiques sociales et familiales de l’Assemblée des départements de France (ADF) et M. Laurent Vachey, directeur de la Caisse nationale pour la solidarité et l’autonomie (CNSA), sur la réforme de la dépendance

AN-ComAffSoc18-01-2011.pdf

Synthèse de la loi de réforme des collectivités territoriales

997538565.gif

Pour y voir plus clair : une synthèse de la loi de réforme des collectivités territoriales de décembre 2010, de Jean-Christophe Moraud, Directeur général de l’Association des Départements de France.

 synthese-reforme territorialedec2010.pdf

18/01/2011

54 postes supprimés à la rentrée scolaire dans les Alpes-Maritimes !

ecole.jpgLe Gouvernement et sa majorité parlementaire ont décidé la suppression de 16 000 postes d'enseignants en 2011.  Dans l'enseignement public, 8 967 postes d'enseignants seront supprimés en primaire, dont 5 600 au titre d'une "résorption" d'un supposé actuel "surnombre" d'enseignants.

Elle se traduit par la suppression de 54 postes dans les Alpes-Maritimes.

  

Quelles écoles seront touchées ?

  

« Courageusement », le ministère reporte ces questions sensibles après les élections cantonales qui s’annoncent délicates pour lui.

  

Le groupe socialiste et apparentés du Conseil Général soutient les syndicats qui appellent à la mobilisation le 22 janvier.

 

 

Carte scolaire dans les Alpes-Maritimes* :  (*source SNUipp Alpes-Maritimes)

581 écoles, dont 222 maternelles et 358 élémentaires.
772 collèges, 19 SEGPA,
22 lycées et 13 lycées professionnels

 

Dotations en postes

Les 10 dernières dotations académiques pour le 1er degré.
 2002 : + 70 postes
 2003 : + 33 postes
 2004 : + 34 postes
 2005 : + 15 postes (0 pour les AM)
 2006 : 0 poste (-12 pour les AM)
 2007 : 0 poste (-16 pour les AM)
 2008 : 0 poste (-13 pour les AM)
 2009 : -110 postes (-55 pour les AM)
 2010 : + 4 postes (+2 pour les AM)
 2011 : - 116 postes