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05/03/2009

Un plan de relance 06 déséquilibré

Beaucoup de bruit pour l’annonce du plan de relance du Conseil Général des Alpes-Maritimes alors qu’il ne s’agit, au mieux, que du maintien de l’investissement à hauteur de l’année 2008 soit 400 M€ - et qu’il ne s’agit, pour l’essentiel, que de la confirmation d’opérations déjà programmées de longue date comme, par exemple, le confortement des digues du fleuve Var, l’aménagement des routes ou encore la politique des transports.

De plus ce plan de relance est totalement déséquilibré car, comme au niveau gouvernemental, rien n’est prévu pour donner du pouvoir d’achat aux ménages et soutenir la consommation. Le plan repose ainsi sur la seule jambe de l’investissement. Il lui manque l’autre jambe, essentielle, celle du soutien au pouvoir d’achat des ménages. Avec une seule jambe on ne pourra pas faire face efficacement à la crise.

05/02/2009

Le Président du Conseil Général et les syndicats

Les élus du groupe socialiste et apparentés du Conseil général des Alpes-Maritimes s’étonnent qu’au lendemain de la décision du TGI de Marseille qui a déclaré la grève des cheminots légale, obligeant la SNCF à rouvrir les négociations, Monsieur Eric CIOTTI Député et Président Conseil Général des Alpes Maritimes, continue de jeter de l'huile sur le feu en qualifiant les positions des syndicalistes « d’extrémistes », alors qu'une issue positive du conflit se dessine.

Promouvoir, comme il le fait, l'idée qu'il faudrait restreindre encore plus le droit de grève, alors que le moment est à la recherche d'une solution permettant une amélioration du service public des TER pour les usagers et la garantie de conditions normales de travail gage de sécurité pour les cheminots, relève de la pure provocation.

Plutôt que de jouer les pyromanes, Monsieur CIOTTI par respect pour les habitants des Alpes-Maritimes, serait mieux inspiré de contribuer à convaincre la direction de la SNCF de rétablir le dialogue social interne à l'entreprise, indispensable à la bonne marche du service public au service des usagers.

28/01/2009

Planning familial en danger

t-dessinOn.jpegSuppression des aides de l’état aux Centres de Planning familial
Dans sa loi de finance 2009, le gouvernement baisse de 42% sa participation au conseil familial et conjugal et de 100% en 2010.

C’est la disparition programmée à très court terme des centres de Planning familial, la suppression totale des actions d’information, d’éducation et de prévention dans les domaines de la sexualité et de la vie de couple et affective qui étaient prévues dans la loi Neuwith.

Par cette décision, l’Etat abandonne les missions qui sont les siennes quant à l’accueil, l’information et la prévention concernant la contraception, la fécondité, la sexualité. Il se désengage, par là, de la préparation des jeunes à la sexualité, à leur vie de couple et à la fonction parentale.
Les centres de Planning familial accueillent chaque année 450.000 personnes. La fermeture d’un grand nombre de ces lieux d’accueil individuels et collectifs sera la conséquence de la suppression des moyens.
Pourtant, dans une société où les relations filles/garçons et hommes/femmes sont de plus en plus marquées par la violence, où les campagnes nationales de prévention et d’information ont besoin des relais de terrain pour être efficaces, ces missions définies par la loi, plus que jamais, sont primordiales !
Si l’Etat a besoin de faire des économies, ce n’est pas dans le domaine social qu’il doit les faire. Il doit au contraire donner plus de moyens aux associations et institutions qui permettent le lien social et l’éducation des plus démunis, des plus éloignés de l’information.
Une pétition est en cours qui a, en quelques jours, recueilli plus de 40 0000 signatures en quelques jours, signe de la nécessité de ces structures..

Je saisis ce jour le Président de la République, la Ministre de la santé et le Préfet des Alpes-Maritimes pour exiger que soient rétablis les crédits dans la loi de finances pour les années à venir.

www.planning-familial.org/petition-defense-loi-neuwirth

(publié par Nice-Matin)

16/01/2009

Crise : la méthode Coué du Conseil Général

Face à la chute brutale des droits de mutation, le CG adopte la méthode Coué « …le marché va repartir. Il le faut. »
Les propos du nouveau Président du Conseil Général Eric Ciotti ne sont pas faits pour rassurer tant il manifeste un manque de lucidité évident face à la crise qui s’est désormais installée, et qui touche de plein fouet notre département. Le secteur de l’immobilier est particulièrement affecté, comme le montre la forte baisse des recettes des droits de mutations. Il ne suffit pas d’affirmer, comme le fait Eric Ciotti, que « …le marché va repartir. Il le faut. » pour que la crise économique s’évanouisse comme par enchantement. Cela relève plus de la méthode Coué que d’une analyse lucide.

Dans ce contexte particulièrement difficile, les maigres engagements de l’état annoncés, hier en fanfare, permettront d’assurer seulement une partie du strict nécessaire (comme par exemple la mise en sécurité du fleuve Var).

Pire, alors que les moyens du Conseil Général devraient être utilisés pour tenter d’aider nos concitoyens à faire face aux conséquences sociales de la crise, les premières mesures d’économie décidées par la majorité UMP du Conseil Général le 13 novembre dernier vont, au contraire, les pénaliser durement avec l’augmentation du prix des cantines à 3€ pour tous les collégiens, la suppression des bourses pour les élèves du primaire, la forte réduction des aides aux particuliers pour les économies d’énergie et l’accession à la propriété.

Monsieur Ciotti devrait revenir à la réalité, rude, à laquelle sont confrontés nos concitoyens et annuler ces mesures injustes et injustifiées.

12/01/2009

Pour la prise en charge du transport des Handicapés

Marie-Louise GOURDON interroge le Directeur de la CPAM sur le transport des personnes lourdement handicapées
Les familles et les personnes concernées m’ont fait part de leur vive émotion et de leur incompréhension. Depuis le début du mois, les handicapés de notre département sont victimes de la suppression de la prise en charge des transports vers les établissements de soins par la CPAM.

La Caisse Primaire des Alpes-Maritimes et le Conseil Général ne sont pas d'accord sur la façon de mettre en œuvre les décrets de février 2007.

Les personnes handicapées, déjà lourdement pénalisées, ne doivent pas souffrir de cette situation et les soins ne doivent pas être interrompus.

Je demande au Directeur de la CPAM de poursuivre la prise en charge du transport des handicapés vers les établissements de soins spécialisés dans l'attente d'une solution.

(publié dans Nice-Matin)

15/12/2008

Démission de la Présidence du Conseil Général

Christian Estrosi a annoncé cette nuit sa démission de la présidence du Conseil Général. Même s'il l'a fait de façon peu glorieuse en catimini, il se met enfin en partie en conformité avec la loi sur le cumul des mandats, ce qui est la moindre des choses de la part d'un député qui est censé les élaborer.

Cette démission intervient après le scandaleux jeu de chaises musicales de St Martin Vésubie où Gaston Franco a cédé son siège de Conseiller Général à Eric Ciotti moyennant un confortable poste de conseiller du maire Nice pour un salaire mensuel de plus de 7500€ par mois qu'auront à supporter les contribuables niçois qui viennent d'apprendre la hausse de 15% de leurs impôts.

C'est dans la précipitation que Christian Estrosi a convoqué pour ce jeudi 18 décembre la réunion destinée à désigner son successeur. Après avoir usé de tous les artifices administratifs pour se maintenir, Christian Estrosi apparaît soudainement pressé de laisser la place. C'est sans doute pour éviter d'avoir à annoncer lui-même la prochaine, très probable, hausse des impôts du Conseil Général après avoir annoncé la semaine dernière celle de 15% de la ville de Nice, ce qui fait de lui le
champion toutes catégories des hausses d'impôts.

01/12/2008

DALO Alpes-Maritiimes

napo.jpgDroit Au Logement Opposable (DALO) : L’échéance du 1er décembre 2008 dans les Alpes-Maritimes

L’année 2008 est celle de la mise en application du Droit Applicable au Logement Opposable.

Le deuxième rapport annuel du comité de suivi du droit opposable au logement est sorti le 1 octobre sous le titre volontariste "Assumer l’obligation de résultat du droit au logement sur l’ensemble du territoire "
La situation est jugée " critique " pour les Alpes-Maritimes.

Le détail de la mise en œuvre de la loi au 31 octobre 2008 est particulièrement édifiant :
Sur les 722 dossiers reçus, seulement 465 ont été examinés par la commission. 257 n’étaient pas complets ou remplis correctement.
• Sur les 106 demandeurs retenus comme " prioritaires ", 43 se sont vu proposer un logement par les bailleurs. Au final seulement, 24 ont été relogés.

A partir de ce premier décembre, les 63 autres demandeurs " prioritaires " désignés par la commission de médiation qui n’auront pas reçu d’offre adaptée à leur situation, dans les 6 mois, pourront faire un recours devant le tribunal administratif. Le juge disposera de 2 mois pour se prononcer. Il pourra ordonner le relogement de la personne par l’Etat et assortir son injonction d’une astreinte.

Les élus du Groupe Socialiste et Apparentés s’étonnent du faible nombre de dossiers reçus et traités par les services de l’Etat. Ils demandent une meilleure information et une simplification de la démarche à suivre pour constituer un dossier, avec la mise en place d’un accueil uniformisé dans toutes les circonscriptions d’action sociale du département.

Ils réclament de la part de tous les acteurs locaux, une prise de conscience de la gravité de la situation et un effort historique de construction de logements sociaux dans notre département pour que la Loi DALO ne reste pas lettre morte.

http://www.adil06.org/modules.php?name=News&file=article&...

20/11/2008

Vers la fin des aides aux particuliers

Le Conseil Général des Alpes-Maritimes a, lors de sa session du 13 novembre, décidé de faire des économies.

Après l’augmentation des tarifs de la cantine à 3 euros pour les collégiens, la suppression pour l’année en cours des bourses à 7 779 écoliers et lycéens, les élus de Droite du Conseil Général ont décidé, sans information préalable et sans même une période transitoire, de mettre un coup d’arrêt brutal au plan énergie 2005-2010.

Les aides à l’acquisition d’un poêle, insert ou foyer fermés qui s’élevaient souvent entre 1.600 et 1.800 euros disparaissent purement et simplement. Tant pis pour les dossiers en cours de bouclage !

Les autres aides sont tellement réduites qu’elles perdent leur caractère incitatif. Ainsi, une famille de 4 personnes qui s’était engagée dans un projet de chauffe-eau solaire et qui jusqu’ici pouvait bénéficier de 50 % de subvention sur le montant restant à sa charge (représentant souvent plus de 2.500 euros d’aide) sera aidée à hauteur de 500 euros.

Les élus du groupe socialiste et apparentés dénoncent l’inconséquence de ces décisions dans cette période financièrement difficile pour tous. Bon nombre de projets en cours vont être abandonnés par les familles, mettant dans une situation économique très délicate les familles et les entreprises qui travaillent dans le secteur des économies d’énergie.

Augmentation des tarifs des cantines des collèges : NM14-11-2008 tarifs cantines.pdf