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01/06/2009

1er juin - l'entrée en vigueur d'un RSA au rabais dans les Alpes-Maritimes

Présenté comme une réforme majeure pour lutter contre la pauvreté par Martin Hirsch, Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, le revenu de solidarité active (RSA) remplace depuis le 1er juin 2009 le revenu minimum d'insertion (RMI) et l'allocation de parent isolé (API).

Ce revenu vise à encourager le retour à l'emploi des bénéficiaires des minima sociaux en prévenant toute perte de revenu, et à compléter les bas salaires.

L'expérimentation entreprise engagée dans les Alpes-Maritimes accordait au bénéficiaire du RMI qui entrait dans le dispositif RSA un revenu garanti égal au montant du RMI augmenté de 70 % des revenus tirés de l'exercice d'une activité professionnelle.

Les personnes entrées dans le RSA avant le 31 mai garderont  la possibilité de cumuler à hauteur de 70 % jusqu’au 31 mai 2010,

Pour tous les autres, la généralisation précipitée du RSA au 1er juin 2009, avant la fin des expérimentations, le droit commun, moins favorable, s'applique avec un cumul allocation et revenus du travail à hauteur de 62 %.

Les aides spécifiques départementales s’arrêtent-elles aussi au 31 mai 2009 ?

 

Pour réduire ces droits, la majorité du Conseil Général a mis en avant lors du BP 2009 « des raisons évidentes d’équité entre les usagers des différents territoires ».

 

29/05/2009

Sortie de la Cp du 28 mai

groupe 2007.JPG
Les agents des services sociaux avaient bien choisi leur jour pour manifester leur mécontentement devant les portes du Conseil Général (voir communiqué de soutien aux travailleurs sociaux).
Ce jeudi 28 mai, se tenait la Commission permanente du Conseil Général. Les Conseillers généraux étaient présents, la presse également. Invitée à couvrir la manifestation ou le premier jour de classe du nouveau conseiller général de Nice accompagné pour l'occasion par Christian Estrosi ? Elle seule le sait.

Le résultat ne s'est en tout cas pas fait attendre : Les personnels ont enfin été entendus et des négociatons sont en cours. Affaire à suivre..


Voici les votes du groupe socialiste et apparentés sur les 85 dossiers qui étaient présentés :

Abstension

Sur 7 rapports sur 10 relevant des Affaires sociales qui présentaient des réductions de crédits de l'ordre de 20 % ou des augmentations de tarifs pour les usagers, sur le RMI-RSA.

Vote contre :

Environnement : le Conseil Général a décidé de se retirer le l'Agence Régionale Pour l'Envionnement (ARPE), association régionale permettant l'échange d'expériences en matière d'environnement. Jean-Raymond Vinciguerra a regretté ce choix qui marque une volonté d'isolement de la part du Conseil général dans ce domaine. En fait, c'est la volonté de rationnaliser la participation du Cg dans les organismes extérieurs qui justifierait ce retrait. Cet organisme ne présenterait pas un "Intérêt stratégique majeur" pour le Conseil Général des Alpes-Maritimes.

Questions diverses :

Les conditions de reprises des personnels qualifiés de l'AMFD 06 ont également été abordées par les élus du Groupe. Sur ce point, Paul Cuturello attendait une réponse à ses 2 courriers (voir rubrique courriers). Sur ce point, les négociations avanceraient. Par contre, aucune réponse n'a été apportée sur la prise en charge des 600 familles suivies jusqu'en début d'année par l'AMFD 06.

Les subventions votées lors de cette CP :

FDI 28 05 09.pdf

CULTURE 28 05 09.pdf

28/05/2009

Soutien au travailleurs sociaux du Conseil général

mad2.JPGEn cette période de crise économique, où les familles vont avoir besoin d’un soutien accru, la majorité du Conseil Général a décidé de faire des économies sur le Social, pourtant compétence première du département.

Malgré les dénégations de son Président, les effets négatifs de cette politique se font sentir :

Ainsi, le budget 2009 du département prévoit une réduction de 20 % des subventions aux associations qui participent pour le Conseil Général à l’exercice de sa mission sociale. Mises au régime sec, elles n’ont d’autre choix que de surcharger leur personnel, voire de licencier.

Conséquence et fait rarissime, ce sont les agents des services sociaux du département confrontés tous les jours à la montée de la précarité et à la réalité du terrain qui, ce matin, manifestaient leur ras-le-bol face à l’autisme du Conseil Général.

Les élus du groupe socialiste et apparentés soutiennent l’action des travailleurs sociaux pour l’obtention des moyens destinés à l’accomplissement normal de leur mission.

AMFD 06

AMFD 06.jpg




Les élus du groupe socialiste et apparentés, attirent votre attention sur la situation des 600 familles soutenues, jusqu’à récemment, par l’AMFD 06 et sur celle des 47 Techniciennes d’Intervention Sociale et Familiale (TISF) de l’association AMFD 06 qui les épaulaient au quotidien et qui sont aujourd’hui au chômage.

Les TISF sont des personnels qualifiées qui font partie de la chaine de la Prévention dans le domaine du soutien à l'enfance et à la famille, compétence dévolue au Conseils généraux.

L'AMFD 06 était la seule association à disposer de ces personnels qui interviennent au sein même du domicile. Depuis sa liquidation, et leur mise au chômage quel est le suivi de ces 600 familles et quel soutien le Conseil général apporte-il à celles qui ont besoin d'aide ?

Depuis octobre 2008, le groupe alerte le Conseil Général sur cette situation :

AMFD 06oct08.pdf

guerrin amfd06
janvier09.pdf


CIOTTI-AMFD06mars09.pdf

CIOTTI-AMFD06mai.pdf

target="_blank">http://www.nicematin.com/ra/cotedazur/179836/nice-une-association-d-aide-aux-familles-liquidee-118-salaries-menaces

http://blogamfd06.blogvie.com.over-blog.com/

12:43 Publié dans Affaires Sociales | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : social |  Facebook | |

11/05/2009

Traitement des déchets

Poubelles.JPGLes partisans de l’incinération tirent argument de l’actuelle insuffisance de la capacité de traitement des déchets de notre département pour demander la construction de nouveaux incinérateurs. S’y rajoute l’image désastreuse donnée par la gestion du centre d’enfouissement de la Glacière.

Or il faut savoir deux choses :

- tout d’abord disposer d’incinérateurs ne dispense pas de la nécessité de se doter de centres d’enfouissement : un tiers du tonnage entrant dans les incinérateurs en ressort sous forme de mâchefers qu’il faut enfouir,

- d’autre part, le département pourrait disposer d’une capacité de traitement tout à fait suffisante à la seule condition que le tonnage d’ordure ménagères à traiter reste proche de la moyenne nationale par habitant (365 Kg/an environ) or dans les AM, cette production est de près du double de la moyenne nationale (520Kg/an) d’où la tension perpétuelle des sites de traitement et le problème engendré par la fermeture du site d’enfouissement de La Glacière.

Pourquoi une telle surproduction d’Ordures Ménagères à traiter ?

- Bien sûr l’apport des touristes,
- mais aussi la très mauvaise organisation de la collecte des Déchets Industriels Banals provenant des commerces des centres-villes ou des immédiates périphéries (restaurant, supérettes, artisans etc. tous producteurs de déchets très majoritairement recyclables et qui n’ont rien à faire dans une décharge d’Ordures Ménagères ou dans un incinérateur)

- et enfin, le surdimensionnement de l’offre de collecte d’ordures : 3 collectes de poubelles "grises" (non triées) par semaine sur la commune de Grasse par exemple c’est bien trop, cela amène à ne pas se poser de question et à sortir des limites d’un comportement raisonnable dans ce domaine.
- si l’on y rajoute, pour le reste du département (hors SIVADES), le manque de déchetteries et de points d’apports volontaires, on comprendra que tous les ingrédients sont là pour susciter une surproduction de déchets et d’ordures ménagères.

Tout cela pour le plus grand bénéfice des entreprises délégataires qui gèrent les collectes et qui sont d’ailleurs des filiales de celles qui gèrent les centres de traitement.

Enfin, les déchets sont, dans notre département, traités de manière indifférenciée, sans séparer les fermentescibles des déchets secs or l’enfouissement des déchets fermentescibles provoque pourriture, jus nauséabonds et polluants, gaz fétides et inflammables ; leur incinération malmène le fonctionnement des incinérateurs : on comprendra que brûler des matières composées à 80% d’eau échappe au simple bon sens…

Le traitement séparé des déchets fermentescibles réduirait les tonnages à enfouir ou à incinérer d’un bon tiers. Or Il n’y a aucun centre de valorisation organique dans notre département et un seul en projet, dans la vallée du Var, au Broc.

Puisqu’il faut investir, la construction de centres de tri compostage s’impose avant tout autre équipement.

Parallèlement il faut un programme de construction de déchetteries et de points d’apports volontaires, seul le SIVADES est correctement doté de ce type d’équipement.

Ce n’est qu’une fois évalué l’impact de ces équipements en matière de réduction du tonnage des déchets ultimes à traiter en incinérateur ou en décharges que l’on pourra décider de l’éventuelle construction d’incinérateurs nouveaux. Commencer par la programmation d’équipements d’incinération ne dispenserait nullement de la nécessité de se doter de centres d’enfouissement, mènerait en outre immanquablement au maintien de la surproduction actuelle de déchets et à l’abandon d’une politique ambitieuse et nécessaire de recyclage.

17/04/2009

JOURNAL INFO 06 : Les Chèques Emploi Service Universel au Conseil Général-17-04-2009

 

cesu,conseil général am,ciotti,vinciguerraLe 18 décembre 2006, le Conseil Général accordait à son personnel 96 Cesu par an, représentant une aide de 5 € pour les personnels imposables et de 10 € pour les personnels non imposables.

En juin 2008, le nombre de CESU était augmenté, passant de 96 à 108 Cesu par an représentant une aide de 10 € pour les personnels imposables et de 12 € pour les non imposables. La crise budgétaire a amené les élus de la majorité UMP à choisir l’investissement lors du Budget primitif 2009, Elle a réduit les dépenses de fonctionnement en les ciblant sur les dépenses de personnel.

Non reconduction d'un emploi sur deux, mais aussi diminution du nombre de Cesu à 54 par an et par agent. Le personnel s’est ému de cette réduction aussi drastique qu’imprévue.

Les élus du groupe socialiste et apparentés sont intervenus auprès du Président CIOTTI pour qu’en cette période de crise les nécessaires économies ne pénalisent pas l’emploi et soient faites sur d'autres secteurs.

Jean-Raymond VINCIGUERRA est intervenu lors de la Commission permanente, Jeudi 16 avril, pour que soient mis en place des critères d’attribution favorables aux agents ayant les plus petits salaires.

Il ne faut pas oublier que parmi les agents du Conseil Général, se trouvent notamment bon nombre de femmes seules avec enfants qui faute de crèches publiques, doivent embaucher des assistantes maternelles.

Ces dispositifs rentrent complètement dans la mission du Conseil Général : favoriser l'insertion des demandeurs d'emploi, ces dispositifs d'économie solidaire complètent l'action du CG dans l'exercice des ses compétences.

Le Président s’est engagé à faire travailler ses services sur la question.

 

 

 

14/04/2009

Crise : de l’imprévoyance à l’inconscience.

La hausse brutale de 15% des impôts aura été la conséquence directe de l’imprévoyance irresponsable dont ont fait preuve Christian Estrosi et Eric Ciotti qui ont dépensé sans compter pendant la période faste du boom immobilier et de ses recettes miraculeuses.

Aujourd’hui, déclarer comme le fait Eric Ciotti « que la crise économique est derrière nous » relève d’une inconscience inquiétante.

En effet, les chiffres du premier trimestre 2009 font apparaître une baisse des transactions immobilières de plus de 30%, réduisant d’autant les recettes fiscales issues des droits de mutation.

Ces premiers résultats de la baisse d’activité démontrent que l’équilibre du budget 2009 est artificiel, car il est basé sur une sous-évaluation des baisses des recettes.

Le plan de relance annoncé à grand bruit est en fait financé par les contribuables avec la hausse des impôts, ponctionnant ainsi le pouvoir d’achat des ménages au lieu de l’augmenter, ce qui est une grave erreur économique.

Contrairement à ce qu’affirme Eric Ciotti, le budget de l’aide sociale avec 425€ par habitant reste en dessous de la moyenne des autres départements de même taille. Mais il y a plus grave, les principales mesures d’économie sont faites au détriment des familles et de l’emploi. Ainsi, au lieu d’aider les familles face à la crise, Eric Ciotti a décidé l’augmentation des prix des cantines dans les collèges, la réduction des aides au logement et des aides aux économies d’énergie. De plus, au lieu de préserver l’emploi, il organise la destruction des emplois publics avec sa décision de ne remplacer qu’un départ à la retraite sur deux.

De l’imprévoyance d’hier, à l’inconscience d’aujourd’hui, il y a une continuité inquiétante dans l’erreur.

03/04/2009

Remise en cause des missions de la Direction générale de la Concurrence et de la Répression des Fraudes (DGCCRF)

Marc CONCAS, Conseiller général socialiste, co-président de la commission d’évaluation des Marchés publics du Conseil Général, avait alerté la Ministre sur les risques de dérives liés au projet de limitation des pouvoirs du service de la DGCCRF, pourtant indispensable au contrôle des marchés publics. Ce projet intervient alors que le gouvernement a déjà assoupli les conditions de passation des marchés publics en relevant considérablement les plafonds de contrôle.

Dans sa réponse Madame LAGARDE se veut rassurante pour le futur mais certaines inquiétudes demeurent sur le risque d’augmentation des ententes entre entreprises, notamment dans un département soumis à de fortes pressions économiques.

Ainsi, elle ne remet pas en cause le mouvement d’éparpillement des agents de contrôle, déjà peu nombreux, entre différents services au niveau départemental qui aura pour conséquence de couper et de cloisonner les sources d'informations issues du travail de terrain.

Elle ne remet pas non plus en cause l’ordonnance du 13 novembre 2008 qui a limité les pouvoirs de la DGCCRF qui ne peut désormais faire d'enquêtes en matière de concurrence que dans la mesure où l'autorité de la concurrence se dessaisit à son profit, allongeant ainsi les délais de 35 jours.
Les élus du groupe socialiste et apparentés demandent à Madame la Ministre de tenir compte des inquiétudes des élus de terrains et de donner au service de la concurrences et des fraudes les moyens de leur action.

CourrierLagarde.pdf