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13/11/2008

La suppression rétroactive des bourses départementales d’études aux écoliers et aux lycéens du département.

collage2.jpgLes subventions départementales d'études ont été modifiées par la majorité au mois de novembre 2008 pour en application à la rentrée 2008/2009. Les bourses départementales d’études versées jusqu’ici aux familles des enfants scolarisés dans le département, de l’école primaire au Lycée, sont recentrées vers les familles dont les enfants sont inscrits en collège public ou privé.

Ainsi ce sont 5 079 familles qui bénéficiaient de cette bourse et dont les enfants étaient inscrits à l'école primaire qui s'en trouvent privées. La brutalité de la mesure naît du fait qu'elle est rétroactive au mois de septembre 2008 et concerne des familles qui comptaient sur ces sommes au moment de la rentrée scolaire.

Ce désengagement du département ne sera malgré les assurances verbales du Conseil Général pas compensé par les mairies.

05/12/2006

JOURNAL INFO 06 : Pour une politique au service de la création de demande culturelle -déc 2006

bibliotheque.jpgLa politique culturelle départementale ne comporte que deux compétences obligatoires : la bibliothèque départementale de prêt et le service des archives.

Au delà de ces obligations, le Conseil Général des Alpes Maritimes s’est engagé dans une politique d’intervention culturelle à l’instar de toutes les autres collectivités locales. D’une année sur l’autre, le budget varie peu, environ 1,6 % du Budget du département.

On a affaire à un empilement d’actions qui font, avant tout, la part belle à la communication du Président, et qui doivent plus au hasard qu’à la nécessité, une sorte d’inventaire à la Prévert où l’on fait la part belle à la culture installée, celle qui a peut-être le moins besoin d’être aidée.

Toute politique publique a un coût, et ce qui est fait ici ne peut pas être fait ailleurs. C’est pour cela qu’une politique culturelle ne peut pas être un caprice de mécène mais, au contraire, un choix rationnel établissant un équilibre entre l’utilité publique et la qualité. Or, celle du Conseil Général des Alpes-Maritimes reste élitiste.

Plus globalement, la politique culturelle du département devrait être une politique de la demande plutôt qu’une politique de l’offre qui concerne toujours un public d’initiés.

La culture n’est pas un besoin, elle est un désir. Susciter ce désir exige une véritable politique de la demande, de création de la demande. Cela passe par l’éducation, par le biais de l’Education nationale, de l’éducation populaire, de l’éducation artistique…

Pour les élus du groupe socialiste et verts, cette création de la demande doit devenir une priorité.

Patrick MOTTARD

Pour le groupe  Socialistes et Verts 

 

09/05/2005

Une table ronde pour la Protection de l’enfance

 

table ronde.jpgLe Département a adopté l’an passé, un Schéma pour renforcer la protection des enfants maltraités. Après la révélation de nombreux dysfonctionnements au Foyer Départemental de l’Enfance, le Président du Conseil Général annonce un plan de sortie de crise.

 

Avant tout, le Groupe Socialiste et Verts exprime son soutien aux personnels de services, aux éducateurs qui s’acquittent avec dévouement d’une mission rendue plus difficile par les manquements d’une partie de leur hiérarchie. Ce plan entraînerait la réduction du nombre de places et la privatisation de certains services. Attention !

Si les contrôles rigoureux sur le foyer ont permis de mettre à jour des problèmes, on risque d’aboutir à un silence faussement rassurant du fait d’un moindre contrôle des structures privées. Les enfants doivent, quoi qu’il en soit, être entendus, une charte, avec des cahiers de vie doivent leur permettre de s’exprimer.

La loi d’août 2004 prévoit que le Département peut à titre expérimental demander l’unification sous son autorité de la protection de l’enfance. Nous demandons l’organisation d’une table ronde où tous les intervenants, pourront travailler à des propositions cohérentes.

 

31/07/2003

DÉFENDRE LES INTERMITTENTS ET LA CULTURE-31/07/2003

intermittents du spectacles.jpg-2-.jpg

Pour la grande majorité des intermittents du spectacle, le chômage est une situation forcée. C’est en considération de cette précarité permanente, qu’avait été institué un système solidaire spécifique d'assurance – chômage. Or, le MEDEF a cru devoir conclure avec 3 syndicats minoritaires, une réforme qui met les intermittents en péril.

30 % des bénéficiaires actuels de ce système en seront exclus dont, un grand nombre de personnes travaillant dans les secteurs culturels les plus fragiles. Cette réforme crée des inégalités à l'intérieur même de la profession, et pénalise très fortement  les comédiens, les danseurs et les professionnels du spectacle vivant. La fraude ne sera pas supprimée pour autant. Les grosses entreprises de l'audiovisuel qui, depuis des années, font passer leurs permanents pour des intermittents, en ne les déclarant que sur de courtes périodes, sauront parfaitement s'adapter au nouveau système. 

Le rôle du Ministre de la Culture est de sauvegarder et valoriser le patrimoine, de conduire les grandes politiques culturelles. C’est aussi d’être à l’écoute de  la création et des jeunes talents.  Ne pas prendre le risque de les aider à vivre et créer, c’est prendre le risque de les voir disparaître.

Par ses choix culturels élitistes et son refus d’ouverture en direction de toutes les formes d’expression culturelle, le Conseil Général des Alpes-Maritimes ne fait que poursuivre à l’échelle du Département, l’action culturelle désastreuse conduite par l’actuel gouvernement.

En refusant un grand débat sur la politique culturelle dans les Alpes-Maritimes, la majorité UMP au Conseil Général, s’inspirant des méthodes du gouvernement RAFFARIN, refuse tout dialogue et impose ses choix, dictés par quelques-uns au détriment de tous.

 

Marc CONCAS

Conseiller Général du 1er canton de NICE