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29/06/2009

Portiques de sécurité au collège

Malou.jpgAlors que pour la première fois dans l'histoire du Conseil Général, la Décision Modificative n°1 du budget affiche une somme négative, marquant le résultat de la gestion hasardeuse de ces dernières années, la session s'est ouverte par un long discours de diversion du Président du Conseil général sur l'achat de 3 portiques de sécurité pour les collèges.

 

 Réponse de Marie-Louise Gourdon

 

La violence aujourd’hui est omniprésente dans notre société et le sentiment d’insécurité domine. Il est partagé par l’ensemble de nos concitoyens. Plus encore lorsque cette violence semble s’intensifier dans les établissements scolaires et notamment dans les collèges. Nous devons tous nous mobiliser pour y apporter des réponses et mettre en place des solutions adaptées.

 

La teneur principale de cette délibération, c’est l’acquisition de matériels de détection d’armes,  à hauteur de 13 600€..

 

Les syndicats d’enseignants et de proviseurs ne sont pas convaincus par la pertinence de ces portiques.

 

Sans aller plus loin aujourd’hui dans une réflexion qu’il sera nécessaire de mener très vite, dans notre instance et dans des instances partenaires, nous pouvons affirmer que :

 

La meilleure sécurité, c’est la présence humaine.

 

Or, les effectifs de l’Education Nationale sont régulièrement réduits. Ce sont des personnels formés et qualifiés, à même, par leur seule présence en quantité suffisante dans les établissements, de limiter voire d’éliminer la violence dans la plupart des collèges et des écoles qui disparaissent..

Chaque année, 11 000 postes sont supprimés. A la rentrée prochaine c’est 16 000. Les RAZED, postes d’enseignants spécialisés auprès des élèves en difficulté, disparaissent ; les activités artistiques, options diverses qui permettaient à certains élèves de réussir leur scolarité, sont réduites …

 

La réponse que vous apportez dans cette délibération n’est pas adaptée. L’acquisition de portiques portables et de détecteurs de métaux ce n’est pas la solution que les parents, que les éducateurs, sont en droit d’attendre de la collectivité.

 

Vote du Groupe : Contre

 

Intervention complète de Marie-Louise Groudon DM1- prévention violence college-MG.pdf

 

 

17/04/2009

JOURNAL INFO 06 : Les Chèques Emploi Service Universel au Conseil Général-17-04-2009

 

cesu,conseil général am,ciotti,vinciguerraLe 18 décembre 2006, le Conseil Général accordait à son personnel 96 Cesu par an, représentant une aide de 5 € pour les personnels imposables et de 10 € pour les personnels non imposables.

En juin 2008, le nombre de CESU était augmenté, passant de 96 à 108 Cesu par an représentant une aide de 10 € pour les personnels imposables et de 12 € pour les non imposables. La crise budgétaire a amené les élus de la majorité UMP à choisir l’investissement lors du Budget primitif 2009, Elle a réduit les dépenses de fonctionnement en les ciblant sur les dépenses de personnel.

Non reconduction d'un emploi sur deux, mais aussi diminution du nombre de Cesu à 54 par an et par agent. Le personnel s’est ému de cette réduction aussi drastique qu’imprévue.

Les élus du groupe socialiste et apparentés sont intervenus auprès du Président CIOTTI pour qu’en cette période de crise les nécessaires économies ne pénalisent pas l’emploi et soient faites sur d'autres secteurs.

Jean-Raymond VINCIGUERRA est intervenu lors de la Commission permanente, Jeudi 16 avril, pour que soient mis en place des critères d’attribution favorables aux agents ayant les plus petits salaires.

Il ne faut pas oublier que parmi les agents du Conseil Général, se trouvent notamment bon nombre de femmes seules avec enfants qui faute de crèches publiques, doivent embaucher des assistantes maternelles.

Ces dispositifs rentrent complètement dans la mission du Conseil Général : favoriser l'insertion des demandeurs d'emploi, ces dispositifs d'économie solidaire complètent l'action du CG dans l'exercice des ses compétences.

Le Président s’est engagé à faire travailler ses services sur la question.

 

 

 

13/11/2008

La suppression rétroactive des bourses départementales d’études aux écoliers et aux lycéens du département.

collage2.jpgLes subventions départementales d'études ont été modifiées par la majorité au mois de novembre 2008 pour en application à la rentrée 2008/2009. Les bourses départementales d’études versées jusqu’ici aux familles des enfants scolarisés dans le département, de l’école primaire au Lycée, sont recentrées vers les familles dont les enfants sont inscrits en collège public ou privé.

Ainsi ce sont 5 079 familles qui bénéficiaient de cette bourse et dont les enfants étaient inscrits à l'école primaire qui s'en trouvent privées. La brutalité de la mesure naît du fait qu'elle est rétroactive au mois de septembre 2008 et concerne des familles qui comptaient sur ces sommes au moment de la rentrée scolaire.

Ce désengagement du département ne sera malgré les assurances verbales du Conseil Général pas compensé par les mairies.

05/12/2006

JOURNAL INFO 06 : Pour une politique au service de la création de demande culturelle -déc 2006

bibliotheque.jpgLa politique culturelle départementale ne comporte que deux compétences obligatoires : la bibliothèque départementale de prêt et le service des archives.

Au delà de ces obligations, le Conseil Général des Alpes Maritimes s’est engagé dans une politique d’intervention culturelle à l’instar de toutes les autres collectivités locales. D’une année sur l’autre, le budget varie peu, environ 1,6 % du Budget du département.

On a affaire à un empilement d’actions qui font, avant tout, la part belle à la communication du Président, et qui doivent plus au hasard qu’à la nécessité, une sorte d’inventaire à la Prévert où l’on fait la part belle à la culture installée, celle qui a peut-être le moins besoin d’être aidée.

Toute politique publique a un coût, et ce qui est fait ici ne peut pas être fait ailleurs. C’est pour cela qu’une politique culturelle ne peut pas être un caprice de mécène mais, au contraire, un choix rationnel établissant un équilibre entre l’utilité publique et la qualité. Or, celle du Conseil Général des Alpes-Maritimes reste élitiste.

Plus globalement, la politique culturelle du département devrait être une politique de la demande plutôt qu’une politique de l’offre qui concerne toujours un public d’initiés.

La culture n’est pas un besoin, elle est un désir. Susciter ce désir exige une véritable politique de la demande, de création de la demande. Cela passe par l’éducation, par le biais de l’Education nationale, de l’éducation populaire, de l’éducation artistique…

Pour les élus du groupe socialiste et verts, cette création de la demande doit devenir une priorité.

Patrick MOTTARD

Pour le groupe  Socialistes et Verts 

 

09/05/2005

Une table ronde pour la Protection de l’enfance

 

table ronde.jpgLe Département a adopté l’an passé, un Schéma pour renforcer la protection des enfants maltraités. Après la révélation de nombreux dysfonctionnements au Foyer Départemental de l’Enfance, le Président du Conseil Général annonce un plan de sortie de crise.

 

Avant tout, le Groupe Socialiste et Verts exprime son soutien aux personnels de services, aux éducateurs qui s’acquittent avec dévouement d’une mission rendue plus difficile par les manquements d’une partie de leur hiérarchie. Ce plan entraînerait la réduction du nombre de places et la privatisation de certains services. Attention !

Si les contrôles rigoureux sur le foyer ont permis de mettre à jour des problèmes, on risque d’aboutir à un silence faussement rassurant du fait d’un moindre contrôle des structures privées. Les enfants doivent, quoi qu’il en soit, être entendus, une charte, avec des cahiers de vie doivent leur permettre de s’exprimer.

La loi d’août 2004 prévoit que le Département peut à titre expérimental demander l’unification sous son autorité de la protection de l’enfance. Nous demandons l’organisation d’une table ronde où tous les intervenants, pourront travailler à des propositions cohérentes.

 

31/07/2003

DÉFENDRE LES INTERMITTENTS ET LA CULTURE-31/07/2003

intermittents du spectacles.jpg-2-.jpg

Pour la grande majorité des intermittents du spectacle, le chômage est une situation forcée. C’est en considération de cette précarité permanente, qu’avait été institué un système solidaire spécifique d'assurance – chômage. Or, le MEDEF a cru devoir conclure avec 3 syndicats minoritaires, une réforme qui met les intermittents en péril.

30 % des bénéficiaires actuels de ce système en seront exclus dont, un grand nombre de personnes travaillant dans les secteurs culturels les plus fragiles. Cette réforme crée des inégalités à l'intérieur même de la profession, et pénalise très fortement  les comédiens, les danseurs et les professionnels du spectacle vivant. La fraude ne sera pas supprimée pour autant. Les grosses entreprises de l'audiovisuel qui, depuis des années, font passer leurs permanents pour des intermittents, en ne les déclarant que sur de courtes périodes, sauront parfaitement s'adapter au nouveau système. 

Le rôle du Ministre de la Culture est de sauvegarder et valoriser le patrimoine, de conduire les grandes politiques culturelles. C’est aussi d’être à l’écoute de  la création et des jeunes talents.  Ne pas prendre le risque de les aider à vivre et créer, c’est prendre le risque de les voir disparaître.

Par ses choix culturels élitistes et son refus d’ouverture en direction de toutes les formes d’expression culturelle, le Conseil Général des Alpes-Maritimes ne fait que poursuivre à l’échelle du Département, l’action culturelle désastreuse conduite par l’actuel gouvernement.

En refusant un grand débat sur la politique culturelle dans les Alpes-Maritimes, la majorité UMP au Conseil Général, s’inspirant des méthodes du gouvernement RAFFARIN, refuse tout dialogue et impose ses choix, dictés par quelques-uns au détriment de tous.

 

Marc CONCAS

Conseiller Général du 1er canton de NICE