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02/08/2005

JOURNAL INFO 06 : INSERTION, EMPLOI : QUEL AVENIR ? - Août 2005

d-boy-mottard.jpgFace à la montée du chômage et de la précarité, et après avoir supprimé les emplois jeunes, les CES et les CEC, le Gouvernement met en place le Contrat d'Avenir.Payé 8 € de l’heure pour 26 h par semaine, il concernera au mieux 7% des allocataires du RMI et laissera de côté ceux qui se trouvent exclus depuis longtemps du monde du travail.

Depuis le 1er janvier 2004, la loi Raffarin transférant au Conseil Général la responsabilité du paiement du RMI est entrée en vigueur. Depuis cette date, 2 935 personnes ont été radiées du dispositif RMI dans le département. Ces radiations étaient-elles toutes justifiées ?

La raison de cette radiation massive est sans doute à rechercher dans le difficile équilibre budgétaire du Conseil Général des Alpes Maritimes qui, soumis aux lourds transferts de charges de la décentralisation Raffarin, souhaite réduire les dépenses de fonctionnement au maximum en faisant de la solidarité, pourtant sa première mission, la variable d'ajustement.

 

Pour le groupe Socialiste et Verts

Dominique BOY-MOTTARD

Conseillère Générale des Alpes-Maritimes

31/07/2003

DÉFENDRE LES INTERMITTENTS ET LA CULTURE-31/07/2003

intermittents du spectacles.jpg-2-.jpg

Pour la grande majorité des intermittents du spectacle, le chômage est une situation forcée. C’est en considération de cette précarité permanente, qu’avait été institué un système solidaire spécifique d'assurance – chômage. Or, le MEDEF a cru devoir conclure avec 3 syndicats minoritaires, une réforme qui met les intermittents en péril.

30 % des bénéficiaires actuels de ce système en seront exclus dont, un grand nombre de personnes travaillant dans les secteurs culturels les plus fragiles. Cette réforme crée des inégalités à l'intérieur même de la profession, et pénalise très fortement  les comédiens, les danseurs et les professionnels du spectacle vivant. La fraude ne sera pas supprimée pour autant. Les grosses entreprises de l'audiovisuel qui, depuis des années, font passer leurs permanents pour des intermittents, en ne les déclarant que sur de courtes périodes, sauront parfaitement s'adapter au nouveau système. 

Le rôle du Ministre de la Culture est de sauvegarder et valoriser le patrimoine, de conduire les grandes politiques culturelles. C’est aussi d’être à l’écoute de  la création et des jeunes talents.  Ne pas prendre le risque de les aider à vivre et créer, c’est prendre le risque de les voir disparaître.

Par ses choix culturels élitistes et son refus d’ouverture en direction de toutes les formes d’expression culturelle, le Conseil Général des Alpes-Maritimes ne fait que poursuivre à l’échelle du Département, l’action culturelle désastreuse conduite par l’actuel gouvernement.

En refusant un grand débat sur la politique culturelle dans les Alpes-Maritimes, la majorité UMP au Conseil Général, s’inspirant des méthodes du gouvernement RAFFARIN, refuse tout dialogue et impose ses choix, dictés par quelques-uns au détriment de tous.

 

Marc CONCAS

Conseiller Général du 1er canton de NICE