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24/03/2009

+15 % la mauvaise surprise du Budget

A contresens des autres départements le Conseil Général des Alpes-Maritimes s’endette massivement depuis 5 ans pour investir très fortement.

Dans ce contexte, sous la pression du gouvernement, le département lance malgré tout un "plan de relance" orchestré par un Budget 2009 toujours très orienté sur l’investissement.

Le CG des Alpes-Maritimes avait surtout besoin, pour boucler son budget, de l’avance de trésorerie de 32 M€ (FCTVA) promise par l’Etat.

Pour autant, comme les précédents budgets des trois dernières années le montant des investissements est de 400 M€, ce chiffre n’a rien d’exceptionnel si ce n’est pour le département, l’obligation de réaliser ces investissements. A défaut, l’an prochain sera une année blanche pour les recettes de FCTVA.

Cette année, pas plus de surprise dans les équipements qui seront réalisés, c’est la poursuite de plans pluriannuels d’équipement du département.

Sur Grasse, aucune surprise donc, ni heureuse, ni malheureuse ; en tout état de cause ce genre de réalisations nécessitent un long délai de préparation sous des contraintes à la fois techniques et administratives. Pour citer quelques exemples : les travaux sur la trémie des Aspres, actuellement en cours, auraient pu commencer dès décembre 2008 si les intempéries l’avaient permis, le contournement de Pégomas était programmé dès 2008 pour une réalisation en 2009 ; la rénovation du collège Canteperdrix voit sa première phase de travaux programmée en 2009 mais pour à peu près 10% de son enveloppe budgétaire globale, le reste suivra par phases jusqu’en 2013 ; enfin le collège de Pégomas, annoncé dès cette année (25.000.000 d’euro), ne verra sa réalisation effective que d’ici 3 ans…

Le plan d’investissement 2009 appelé « plan de relance » ne propose donc rien de nouveau sauf son impact sur les habitants des Alpes-Maritimes.

En effet, en cette année de crise et de chute très rude des recettes sur les transactions immobilières.

Le Conseil Général des Alpes Maritimes a choisi deux voies pour financer son « plan de relance » :
- la hausse de 15% des impôts locaux
- la compression les dépenses de fonctionnement (la suppression d’emploi au Conseil général, la stagnation de l’aide sociale à l’enfance, la baisse du soutien aux associations, l’augmentation du coût des cantines …)

On peut toujours communiquer sur ce maintien du rythme en matière d’équipement mais cela ne peut se faire qu’au détriment du contribuable. Faut-il vraiment en tirer orgueil et fierté ? Particulièrement dans une période qui sera dure pour tous, sauf peut-être pour les bénéficiaires du bouclier fiscal et le BTP qui voit ses carnets de commande confortés par la volonté de la majorité du Conseil Général.

La vraie "surprise" de ce budget ce n’est pas le niveau des crédits d’investissement mais bien la hausse massive des impôts locaux et c’est une mauvaise surprise.

18/03/2009

L’échec de Nice 2018 : un coup dur pour Estrosi

JPN2009 093.jpgEn confondant, cette candidature olympique avec une opération de communication autour de sa personne, le Maire de Nice supporte seul les conséquences de cet échec.

Il lui appartient désormais de nous dire combien son caprice a coûté aux contribuables des Alpes-Maritimes.

05/03/2009

Le Conseil Général économise sur la prévention

Alors que le Président du Conseil Général des Alpes Maritimes s’apprête à signer en grande pompe ce jeudi 26 mars, des conventions de protection de l'enfance au Palais Sarde, le groupe socialiste et apparentés du Conseil Général souhaite rappeler la réalité de la politique de l’enfance et de la famille menée par la majorité de droite de notre département.

Selon les données nationales de l’Association des Départements de France, en 2008 les Alpes-Maritimes se situaient, pour les dépenses consacrées à cette politique, loin sous la moyenne des départements de son importance avec 96.81 €/habitant pour une moyenne nationale de 117.10 €/habitants.

En 2009, alors que les familles sont de plus en plus en difficulté, le budget du Conseil Général, voté la semaine dernière, consacre à la politique de l’enfance et de la famille une part de son budget encore plus faible qu’en 2008.

Le groupe socialiste et apparentés dénonce le recul des moyens consacrés par le Conseil Général de ses missions de prévention. Il rappelle qu’il a voté contre ce budget inéquitable qui reconduit sans aucune augmentation les crédits aux établissements et aux services de protection de l’enfance.

De même, il s’inquiète du démantèlement, pour des raisons d’économies, de l’association AMFD 06 dont le personnel qualifié soutenait 600 familles et leurs enfants afin de leur éviter des mesures plus lourdes de placements en établissement.

Un plan de relance 06 déséquilibré

Beaucoup de bruit pour l’annonce du plan de relance du Conseil Général des Alpes-Maritimes alors qu’il ne s’agit, au mieux, que du maintien de l’investissement à hauteur de l’année 2008 soit 400 M€ - et qu’il ne s’agit, pour l’essentiel, que de la confirmation d’opérations déjà programmées de longue date comme, par exemple, le confortement des digues du fleuve Var, l’aménagement des routes ou encore la politique des transports.

De plus ce plan de relance est totalement déséquilibré car, comme au niveau gouvernemental, rien n’est prévu pour donner du pouvoir d’achat aux ménages et soutenir la consommation. Le plan repose ainsi sur la seule jambe de l’investissement. Il lui manque l’autre jambe, essentielle, celle du soutien au pouvoir d’achat des ménages. Avec une seule jambe on ne pourra pas faire face efficacement à la crise.

05/02/2009

Le Président du Conseil Général et les syndicats

Les élus du groupe socialiste et apparentés du Conseil général des Alpes-Maritimes s’étonnent qu’au lendemain de la décision du TGI de Marseille qui a déclaré la grève des cheminots légale, obligeant la SNCF à rouvrir les négociations, Monsieur Eric CIOTTI Député et Président Conseil Général des Alpes Maritimes, continue de jeter de l'huile sur le feu en qualifiant les positions des syndicalistes « d’extrémistes », alors qu'une issue positive du conflit se dessine.

Promouvoir, comme il le fait, l'idée qu'il faudrait restreindre encore plus le droit de grève, alors que le moment est à la recherche d'une solution permettant une amélioration du service public des TER pour les usagers et la garantie de conditions normales de travail gage de sécurité pour les cheminots, relève de la pure provocation.

Plutôt que de jouer les pyromanes, Monsieur CIOTTI par respect pour les habitants des Alpes-Maritimes, serait mieux inspiré de contribuer à convaincre la direction de la SNCF de rétablir le dialogue social interne à l'entreprise, indispensable à la bonne marche du service public au service des usagers.

28/01/2009

Planning familial en danger

t-dessinOn.jpegSuppression des aides de l’état aux Centres de Planning familial
Dans sa loi de finance 2009, le gouvernement baisse de 42% sa participation au conseil familial et conjugal et de 100% en 2010.

C’est la disparition programmée à très court terme des centres de Planning familial, la suppression totale des actions d’information, d’éducation et de prévention dans les domaines de la sexualité et de la vie de couple et affective qui étaient prévues dans la loi Neuwith.

Par cette décision, l’Etat abandonne les missions qui sont les siennes quant à l’accueil, l’information et la prévention concernant la contraception, la fécondité, la sexualité. Il se désengage, par là, de la préparation des jeunes à la sexualité, à leur vie de couple et à la fonction parentale.
Les centres de Planning familial accueillent chaque année 450.000 personnes. La fermeture d’un grand nombre de ces lieux d’accueil individuels et collectifs sera la conséquence de la suppression des moyens.
Pourtant, dans une société où les relations filles/garçons et hommes/femmes sont de plus en plus marquées par la violence, où les campagnes nationales de prévention et d’information ont besoin des relais de terrain pour être efficaces, ces missions définies par la loi, plus que jamais, sont primordiales !
Si l’Etat a besoin de faire des économies, ce n’est pas dans le domaine social qu’il doit les faire. Il doit au contraire donner plus de moyens aux associations et institutions qui permettent le lien social et l’éducation des plus démunis, des plus éloignés de l’information.
Une pétition est en cours qui a, en quelques jours, recueilli plus de 40 0000 signatures en quelques jours, signe de la nécessité de ces structures..

Je saisis ce jour le Président de la République, la Ministre de la santé et le Préfet des Alpes-Maritimes pour exiger que soient rétablis les crédits dans la loi de finances pour les années à venir.

www.planning-familial.org/petition-defense-loi-neuwirth

(publié par Nice-Matin)

16/01/2009

Crise : la méthode Coué du Conseil Général

Face à la chute brutale des droits de mutation, le CG adopte la méthode Coué « …le marché va repartir. Il le faut. »
Les propos du nouveau Président du Conseil Général Eric Ciotti ne sont pas faits pour rassurer tant il manifeste un manque de lucidité évident face à la crise qui s’est désormais installée, et qui touche de plein fouet notre département. Le secteur de l’immobilier est particulièrement affecté, comme le montre la forte baisse des recettes des droits de mutations. Il ne suffit pas d’affirmer, comme le fait Eric Ciotti, que « …le marché va repartir. Il le faut. » pour que la crise économique s’évanouisse comme par enchantement. Cela relève plus de la méthode Coué que d’une analyse lucide.

Dans ce contexte particulièrement difficile, les maigres engagements de l’état annoncés, hier en fanfare, permettront d’assurer seulement une partie du strict nécessaire (comme par exemple la mise en sécurité du fleuve Var).

Pire, alors que les moyens du Conseil Général devraient être utilisés pour tenter d’aider nos concitoyens à faire face aux conséquences sociales de la crise, les premières mesures d’économie décidées par la majorité UMP du Conseil Général le 13 novembre dernier vont, au contraire, les pénaliser durement avec l’augmentation du prix des cantines à 3€ pour tous les collégiens, la suppression des bourses pour les élèves du primaire, la forte réduction des aides aux particuliers pour les économies d’énergie et l’accession à la propriété.

Monsieur Ciotti devrait revenir à la réalité, rude, à laquelle sont confrontés nos concitoyens et annuler ces mesures injustes et injustifiées.

12/01/2009

Pour la prise en charge du transport des Handicapés

Marie-Louise GOURDON interroge le Directeur de la CPAM sur le transport des personnes lourdement handicapées
Les familles et les personnes concernées m’ont fait part de leur vive émotion et de leur incompréhension. Depuis le début du mois, les handicapés de notre département sont victimes de la suppression de la prise en charge des transports vers les établissements de soins par la CPAM.

La Caisse Primaire des Alpes-Maritimes et le Conseil Général ne sont pas d'accord sur la façon de mettre en œuvre les décrets de février 2007.

Les personnes handicapées, déjà lourdement pénalisées, ne doivent pas souffrir de cette situation et les soins ne doivent pas être interrompus.

Je demande au Directeur de la CPAM de poursuivre la prise en charge du transport des handicapés vers les établissements de soins spécialisés dans l'attente d'une solution.

(publié dans Nice-Matin)