Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/11/2010

Projet de loi de finances pour 2011

Republique.jpgLe prochain budget du département qui devrait être présenté en séance publique le 16 décembre 2010 devra prendre en compte les orientations du ¨Projet de Loi de Finances 2011" présenté au Conseil des Ministres le 29 septembre 2010 par M. F Baroin, Ministre du budget et Mme Lagarde, Ministre de l’économie.

 

En voici les grandes lignes :

 

 

Il prévoit de ramener le déficit public (Soldes budgétaires cumulés des administrations centrales, locales et de sécurité sociale) de 7,7% du produit intérieur brut en 2010 à 6% en 2011. Cette perspective est considérée comme un impératif, quel que soit le taux de croissance en 2011 (Il est estimé à 2% contre 1,5% en 2010). Le taux d’inflation (Perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix) est estimé pour 2011 autour de 1,5%. La dette publique (Ensemble des dettes de l’Etat résultant des emprunts que ce dernier a émis ou garanti) devrait cependant encore augmenter pour atteindre 86,2% en 2011 contre 82,9% en 2010.

 

Sur le plan fiscal, le projet de loi prévoit de privilégier la réduction des dépenses fiscales (les niches fiscales et sociales, dispositifs qui permettent de réduire ou d’échapper à certains impôts ou certaines cotisations sociales) plutôt que des augmentations généralisées d’impôts : suppression du taux réduit de TVA sur les offres internet « triple play » , suppression de l’avantage fiscal initial des nouveaux mariés ou pacsés, réduction de moitié du crédit d’impôt sur les panneaux solaires, etc. La réduction de ces niches fiscales et sociales devrait rapporter 9,4 milliards d’euros en 2011.

 

Le taux global de prélèvements obligatoires (Ensemble des impôts et des cotisations sociales perçus par les administrations publiques) devrait passer de 41,9% du produit intérieur brut (PIB) en 2010 à 42,9% en 2011.

 

Les dépenses de fonctionnement et d’intervention doivent être diminuées de 5%. Les dotations de l’Etat aux collectivités locales doivent être gelées pendant trois ans. Un départ à la retraite sur deux dans la fonction publique continuera à ne pas être remplacé, ce qui doit conduire à la suppression de 31 638 postes en 2011.

 

Des baisses de crédit doivent concerner de nombreuses missions de l’Etat : notamment l’écologie (-4,4%), les relations avec les collectivités territoriales (-3,8%), l’agriculture (-3,6%), l’Outre-Mer (-3%), la ville et le logement (-2,6%), la solidarité et l’insertion (-1,6%).

 

 

 

23/07/2010

Aide à domicile : la parole et les actes

 

aide à la personne.gifA l'heure où le Conseil Général inaugure un nouveau journal trimestriel d’information en direction des séniors, il est bon de rappeler que le Ministre du Budget prépare la liste des économies qui seront inscrites au budget de l’Etat en 2011. Ainsi, il vient d'annoncer la suppression des cotisations patronales pour les associations et organismes agréés œuvrant dans le champ de l’aide à la personne.

Après les efforts drastiques demandés par le Conseil Général aux associations, si cette mesure est maintenue, elle sera lourde de conséquences pour l’emploi à domicile avec des conséquences directes sur les personnes auprès desquelles les associations interviennent, en premier lieu les personnes âgées et handicapées.

Courrier de Paul CUTURELLO à Monsieur le Ministre du Budget CourrierBaroin.pdf

 

10/07/2010

Préparation du Budget 2011 : Sus donc aux dépenses d'interventions

bouclier_fiscal.jpgPendant l'été les travaux continus, le débat "d'orientation budgétaire" s'est ouvert le 6 juillet à l'Assemblée nationale  : quelles dépenses faudra-t-il rogner en 2011 pour atteindre l'objectif de réduction du déficit de l'Etat de 8 à 6 % du PIB, soit une économie de 40 milliards d'euros ?

L'arrêt des mesures du plan de relance (15 milliards), la diminution des effectifs et le gel des rémunérations de la fonction publique (10 milliards), l'espoir d'une hausse des recettes fiscales due au retour de la croissance (11 milliards) – en réalité bien incertaine –, n'y suffiront pas. Où trouver les 4 milliards restants ?

Les étudiants. Les familles devront choisir entre la demi-part fiscale pour enfant à charge et le versement d'une aide personnalisée au logement (APL). Ces deux avantages étaient jusqu'ici cumulables.

Les handicapés. L'allocation aux adultes handicapés sera augmentée de 3,5 % au lieu des 4,5 % prévus. La hausse de 25 % en cinq ans promise par le candidat Sarkosy sera étalée sur six ans.APF Association des Paralysés de France - 06/07/2010 17:13:54

Les emplois à domicile. L'abattement de 15 points sur les charges sociales d'un employé à domicile déclaré au salaire réel est supprimé. Mais la réduction d'impôt correspondant à l'emploi d'un salarié à domicile est maintenue. De plus, l'exonération de cotisations patronales sur les salaires jusqu'au Smic, dont bénéficiaient les associations et structures agréées spécialisées dans les services à la personne depuis la loi Borloo de 2006, est supprimée.

Les locataires en HLM. Le prélèvement sur les organismes HLM 340 millions d’euros par an viendrait se substituer pour ce montant aux financements de l’Etat pour le logement social. Ce serait le désengagement total de l’Etat de la construction et de la réhabilitation du logement social en France. Selon l’USH, «cette ponction annoncée - représente plus de 2% des loyers collectés en 2010. communiqué du Mouvement HLM.pdf

D'ici au vote du budget 2011, prévu le 17 novembre, le débat promet d'être houleux.