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28/01/2011

Equilibre budgétaire : classement 2011 des communes de plus de 10 000 habitants

classement communes,Nice, Alpes-Maritimes,équilibre budgétaireMéthodologie

 

Nombre d'étoiles :

 

- Que signifient les étoiles?
Les notes sont sur 20. La collectivité reçoit une note exprimée sous forme d'étoiles: trois étoiles quand la note est supérieure à 16/20, deux étoiles entre 13 et 16/20, une étoile de 10 à 13. De 8 à 10/20, la note est matérialisée par une bulle et lorsque la note est inférieure à 8 par un tiret.

- Quelle est la différence entre deux et trois étoiles? Pourquoi si peu de villes ont trois étoiles?
Une note comprise entre 13 et 16 signifie que la collectivité obtient de bonnes performances sur les 5 ratios. Une note supérieure à 16 ne peut être obtenue que lorsque la collectivité se démarque significativement sur un point ou plusieurs.

 

Public Evaluation System a retenu et défini cinq critères qui permettent de caractériser de manière pertinente et significative la réalisation de l'équilibre budgétaire :

 

Critère de rigidité

Ce sont les charges courantes rapportées aux recettes réelles de fonctionnement.
De quelles ressources dispose la collectivité après avoir payé ses dépenses de gestion les plus incompressibles ? Quelle est sa marge de manœuvre?

 

Critère de solvabilité

C'est le stock de la dette rapporté aux recettes de fonctionnement.
Combien de temps mettrait la collectivité à rembourser sa dette en y consacrant toutes ses recettes?

 

Critère de service de la dette

C'est la charge annuelle de la dette (capital et intérêts) rapportée aux recettes de fonctionnement.
Quel est le poids annuel de la dette?

 

Critère de réalisations

C'est la mesure de l'écart entre les prévisions budgétaires et les réalisations, tant en fonctionnement qu'en investissement.
La collectivité a-t-elle évalué correctement ses besoins et ses ressources?

 

Critère de fiscalité

C'est la mesure de l'impact de la fiscalité directe votée par la collectivité.
L'évolution des taux ainsi que leur niveau sont pris en compte.

http://www.public-evaluation.com/index.htm

 

26/01/2011

Le Conseil national des villes propose de revoir le plan national de prévention de la délinquance

CNV.jpgDans une recommandation publiée le 25 janvier, le Conseil national des villes (CNV) en appelle à une clarification des compétences". CNV-recommandations-prévention-delinquance.pdf

Il recommande tout d'abord de ne pas trop se focaliser sur la délinquance des mineurs.  Car cette délinquance "fait toujours débat alors même qu'elle n'a fait que baisser depuis dix ans", souligne le conseil. Il invite à élargir les priorités du plan national aux autres manifestations de l'insécurité comme la prévention de la drogue et des dépendances.

Selon le CNV, la loi du 5 mars 2007 qui a fait du maire le pivot de la prévention, et le plan qui a suivi, n'ont pas mis fin à "une certaine confusion" dans les rôles et compétences des acteurs de la prévention. Pire, ils ont abouti à "une forme de recentralisation dans les faits".

Il constate par ailleurs une montée en charges des polices municipales dans le domaine de la sécurité pour compenser le recentrage de la police nationale sur l'ordre public et les enquêtes de police judiciaire, sans le moindre débat politique sur le sujet.

Or, dans le même temps, les crédits dévolus par l'Etat à la prévention ne sont "pas à la hauteur des enjeux" et trop tournés vers la vidéoprotection, juge le conseil. Il recommande d'en augmenter le volume global et de les réorienter au profit de la prévention sociale et éducative et de la prévention situationnelle.

Le CNV se montre favorable à un retour au triptyque "prévention, sécurité, solidarité", du rapport Bonnemaison de 1983. Jean-Marie Bockel à qui le Premier ministre vient de confier une mission sur la prévention de la délinquance semble sur la même longueur d'onde : "Je considère que la politique sécuritaire de la France a touché ses limites et que l'erreur serait de basculer dans le tout sécuritaire qui n'a jamais fonctionné", a-t-il fait valoir. 

 

24/01/2011

La loi de Finances pour 2011 assombrit l'avenir des associations d'aide à la personne

logoANSP.gifEn juillet 2010, alors que le Gouvernement faisait connaître ses premières propositions budgétaires pour 2011, le groupe avait tiré la sonnette d'alarme demandant le maintien de l'exonération des cotisations patronales pour les associations et organismes agréés œuvrant dans le champ de l’aide à la personne.  Aide à domicile : la parole et les actes

La loi de Finances pour 2011 supprime cette exonération. Cette  décision sera lourde de conséquences pour l’emploi à domicile. 

Le Président de l'ADF vient d'écrire aux Ministres concernés, il valide hélas nos inquiétudes  : CourrierLagarde-Bertrand-ExoCotisationPatronales.pdf

 

Ouverture des débats sur la réforme de la dépendance

aide-personneagée.jpg

Commission des Affaires sociales de l'Assemblée Nationale le 18 janvier :

Table ronde ouverte à la presse, réunissant M. Luc Broussy, vice-président de la commission des politiques sociales et familiales de l’Assemblée des départements de France (ADF) et M. Laurent Vachey, directeur de la Caisse nationale pour la solidarité et l’autonomie (CNSA), sur la réforme de la dépendance

AN-ComAffSoc18-01-2011.pdf

Synthèse de la loi de réforme des collectivités territoriales

997538565.gif

Pour y voir plus clair : une synthèse de la loi de réforme des collectivités territoriales de décembre 2010, de Jean-Christophe Moraud, Directeur général de l’Association des Départements de France.

 synthese-reforme territorialedec2010.pdf

18/01/2011

54 postes supprimés à la rentrée scolaire dans les Alpes-Maritimes !

ecole.jpgLe Gouvernement et sa majorité parlementaire ont décidé la suppression de 16 000 postes d'enseignants en 2011.  Dans l'enseignement public, 8 967 postes d'enseignants seront supprimés en primaire, dont 5 600 au titre d'une "résorption" d'un supposé actuel "surnombre" d'enseignants.

Elle se traduit par la suppression de 54 postes dans les Alpes-Maritimes.

  

Quelles écoles seront touchées ?

  

« Courageusement », le ministère reporte ces questions sensibles après les élections cantonales qui s’annoncent délicates pour lui.

  

Le groupe socialiste et apparentés du Conseil Général soutient les syndicats qui appellent à la mobilisation le 22 janvier.

 

 

Carte scolaire dans les Alpes-Maritimes* :  (*source SNUipp Alpes-Maritimes)

581 écoles, dont 222 maternelles et 358 élémentaires.
772 collèges, 19 SEGPA,
22 lycées et 13 lycées professionnels

 

Dotations en postes

Les 10 dernières dotations académiques pour le 1er degré.
 2002 : + 70 postes
 2003 : + 33 postes
 2004 : + 34 postes
 2005 : + 15 postes (0 pour les AM)
 2006 : 0 poste (-12 pour les AM)
 2007 : 0 poste (-16 pour les AM)
 2008 : 0 poste (-13 pour les AM)
 2009 : -110 postes (-55 pour les AM)
 2010 : + 4 postes (+2 pour les AM)
 2011 : - 116 postes

 

11/01/2011

Avril 2011 : Le Schéma Départemental de Coopération Intercommunale 06

06.jpg

Outre, l'organisation des élections cantonales de mars, la Préfecture des Alpes-Maritimes va devoir présenter avant fin avril 2011 ses propositions de créations et de suppressions d'EPCI en vue de couvrir l'ensemble du département Circulaire-Intercommunalite27-12-10.pdf

Beaucoup de travail en perspective.

 

06/01/2011

La pauvreté guette nombre de familles monoparentales

familles monoparentales.jpg

pour Le Monde.fr | 06.01.11 

 De 1968 à 2005, la part des enfants vivant avec un seul parent est passée de 6% à 16%. AFP/GERARD JULIEN

En France comme en Europe, les familles monoparentales sont de plus en plus nombreuses : de 1968 à 2005, la part des enfants vivant avec un seul de leurs parents est passée de 6 % à 16 %, ce qui représente une progression de plus de 150 %. L'immense majorité de ces enfants – 90% – partagent leur quotidien avec leur mère : même si les conceptions de la famille évoluent peu à peu, les enfants, après une séparation, leur sont le plus souvent confiées.

Souvent chargées de tous les maux – démission parentale, délinquance, perte de repères –, les familles monoparentales sont en réalité très diverses : la fragilité des unions n'épargne aucune région, aucun métier, aucun milieu social. Elles ont cependant un point commun : avec la séparation, les familles subissent une brutale chute de leur niveau de vie.

LOGEMENTS PLUS PETITS

Cette fragilité se lit clairement dans les chiffres de l'Insee : en 2008, 30 % des personnes issues d'une famille monoparentale vivaient en dessous du seuil de pauvreté (un niveau de vie inférieur à 949 euros par mois), soit une proportion 2,3 plus forte que dans l'ensemble de la population. Le taux de pauvreté est beaucoup moins élevé pour les autres configurations familiales : il tombe à 20 % pour les couples avec trois enfants ou plus, 8,6 % pour les couples avec deux enfants et 7,8 % pour les couples avec un enfant.

Pour ces familles, la question de la garde des enfants, mais aussi du logement se pose souvent de façon aiguë : fragilisées par la séparation, beaucoup de mères sont obligées de déménager dans des maisons ou des appartements plus petits. Selon l'Insee, un enfant sur cinq vivant en famille monoparentale habite un logement où il "manque une pièce", contre seulement un sur dix pour les enfants qui vivent avec leurs deux parents.

Anne Chemin

Cet article est à mettre en perspective avec le Schéma de l'enfance et de la famille adopté par le Conseil Général le 29 octobre 2009. schema enfance.pdf

Le département compte près de 23.7 % de familles monoparentales. Elles ont besoin d'être soutenues et non pas stigmatisées.