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26/03/2009

Aménagement de la plaine du Var (OIN)

Lors de la session du Conseil général du 18 mars 2009, deux rapports distincts concernant directement ou indirectement l’OIN étaient présentés.

Le premier (N°17) portait sur l’aménagement du territoire. Il faisait le point des actions déjà engagées sur l’OIN. Alors qu’aucun projet n’a encore été présenté aux élus du Conseil Général, les collectivités locales, notamment la Communauté Urbaine de Nice a décidé de densifier la zone de Nice Méridia avec une augmentation de 70 % des droits à bâtir.

Sur ce dossier, le Groupe socialiste et apparentés s’est abstenu car il est en désaccord avec la densification décidée par la Communauté Urbaine et qu’il souhaite plus de transparence,

Le second rapport (N°19) proposait la mise en place d’une pré-Zad sur la plaine du Var, outil juridique qui permet d’éviter la spéculation foncière sur les zones définies. Le Groupe socialiste et apparentés, par la voix d’Antoine Damiani, a expliqué sa positon et a bien sûr voté pour cette mesure de précaution.

Sur ces deux dossiers nous avons donc émis des votes différents.

(article rectificatif repris par Nice Matin du 27/03/09)

24/03/2009

+15 % la mauvaise surprise du Budget

A contresens des autres départements le Conseil Général des Alpes-Maritimes s’endette massivement depuis 5 ans pour investir très fortement.

Dans ce contexte, sous la pression du gouvernement, le département lance malgré tout un "plan de relance" orchestré par un Budget 2009 toujours très orienté sur l’investissement.

Le CG des Alpes-Maritimes avait surtout besoin, pour boucler son budget, de l’avance de trésorerie de 32 M€ (FCTVA) promise par l’Etat.

Pour autant, comme les précédents budgets des trois dernières années le montant des investissements est de 400 M€, ce chiffre n’a rien d’exceptionnel si ce n’est pour le département, l’obligation de réaliser ces investissements. A défaut, l’an prochain sera une année blanche pour les recettes de FCTVA.

Cette année, pas plus de surprise dans les équipements qui seront réalisés, c’est la poursuite de plans pluriannuels d’équipement du département.

Sur Grasse, aucune surprise donc, ni heureuse, ni malheureuse ; en tout état de cause ce genre de réalisations nécessitent un long délai de préparation sous des contraintes à la fois techniques et administratives. Pour citer quelques exemples : les travaux sur la trémie des Aspres, actuellement en cours, auraient pu commencer dès décembre 2008 si les intempéries l’avaient permis, le contournement de Pégomas était programmé dès 2008 pour une réalisation en 2009 ; la rénovation du collège Canteperdrix voit sa première phase de travaux programmée en 2009 mais pour à peu près 10% de son enveloppe budgétaire globale, le reste suivra par phases jusqu’en 2013 ; enfin le collège de Pégomas, annoncé dès cette année (25.000.000 d’euro), ne verra sa réalisation effective que d’ici 3 ans…

Le plan d’investissement 2009 appelé « plan de relance » ne propose donc rien de nouveau sauf son impact sur les habitants des Alpes-Maritimes.

En effet, en cette année de crise et de chute très rude des recettes sur les transactions immobilières.

Le Conseil Général des Alpes Maritimes a choisi deux voies pour financer son « plan de relance » :
- la hausse de 15% des impôts locaux
- la compression les dépenses de fonctionnement (la suppression d’emploi au Conseil général, la stagnation de l’aide sociale à l’enfance, la baisse du soutien aux associations, l’augmentation du coût des cantines …)

On peut toujours communiquer sur ce maintien du rythme en matière d’équipement mais cela ne peut se faire qu’au détriment du contribuable. Faut-il vraiment en tirer orgueil et fierté ? Particulièrement dans une période qui sera dure pour tous, sauf peut-être pour les bénéficiaires du bouclier fiscal et le BTP qui voit ses carnets de commande confortés par la volonté de la majorité du Conseil Général.

La vraie "surprise" de ce budget ce n’est pas le niveau des crédits d’investissement mais bien la hausse massive des impôts locaux et c’est une mauvaise surprise.

18/03/2009

L’échec de Nice 2018 : un coup dur pour Estrosi

JPN2009 093.jpgEn confondant, cette candidature olympique avec une opération de communication autour de sa personne, le Maire de Nice supporte seul les conséquences de cet échec.

Il lui appartient désormais de nous dire combien son caprice a coûté aux contribuables des Alpes-Maritimes.

11/03/2009

Projet de loi anti tract - il manque 1 signataire

le 11 mars 2009

N° 1458
_____

ASSEMBLÉE NATIONALE

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

TREIZIÈME LÉGISLATURE

Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 17 février 2009.

PROPOSITION DE LOI

nice08 003.JPGvisant à limiter l'apposition et la distribution de tracts et prospectus publicitaires dans les boites aux lettres et sur les pare-brises des véhicules,

(Renvoyée à la commission des affaires économiques, de l’environnement et du territoire, à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

présentée par Mesdames et Messieurs

Éric CIOTTI, Nicole AMELINE, Jean-Claude BEAULIEU, Patrick BEAUDOUIN, Jacques Alain BÉNISTI, Marc BERNIER, Étienne BLANC, Émile BLESSIG, Jean-Yves BONY, Loïc BOUVARD, Joëlle CECCALDI-RAYNAUD, Philippe COCHET, Geneviève COLOT, Jean-Michel COUVE, Marie-Christine DALLOZ, Olivier DASSAULT, Marc-Philippe DAUBRESSE, Jean-Pierre DECOOL, Rémi DELATTE, Jacques DOMERGUE, Raymond DURAND, Gilles D’ETTORE, Bernard DEPIERRE, Dominique DORD, Arlette FRANCO, Sauveur GANDOLFI-SCHEIT, Gérard GAUDRON, Guy GEOFFROY, Georges GINESTA, Claude GOASGUEN, François GROSDIDIER, Louis GUÉDON, Jean-Claude GUIBAL, Christophe GUILLOTEAU, Michel HERBILLON, Françoise HOSTALIER, Denis JACQUAT, Didier JULIA, Pierre LASBORDES, Marc LE FUR, Michel LEJEUNE, Lionnel LUCA, Thierry MARIANI, Muriel MARLAND-MILITELLO, Damien MESLOT, Pierre MORANGE, Pierre MOREL-A-L’HUISSIER, Georges MOTHRON, Étienne MOURRUT, Alain MOYNE-BRESSAND, Thierry LAZARO, Jacques LE NAY, Étienne PINTE, Josette PONS, Didier QUENTIN, Jacques REMILLER, Arnaud ROBINET, Valérie ROSSO-DEBORD, Francis SAINT-LÉGER, Rudy SALLES, Bruno SANDRAS, Daniel SPAGNOU, Lionel TARDY, Guy TEISSIER, Christian VANNESTE, François VANNSON et Jean-Sébastien VIALATTE,

Députés.

05/03/2009

Le Conseil Général économise sur la prévention

Alors que le Président du Conseil Général des Alpes Maritimes s’apprête à signer en grande pompe ce jeudi 26 mars, des conventions de protection de l'enfance au Palais Sarde, le groupe socialiste et apparentés du Conseil Général souhaite rappeler la réalité de la politique de l’enfance et de la famille menée par la majorité de droite de notre département.

Selon les données nationales de l’Association des Départements de France, en 2008 les Alpes-Maritimes se situaient, pour les dépenses consacrées à cette politique, loin sous la moyenne des départements de son importance avec 96.81 €/habitant pour une moyenne nationale de 117.10 €/habitants.

En 2009, alors que les familles sont de plus en plus en difficulté, le budget du Conseil Général, voté la semaine dernière, consacre à la politique de l’enfance et de la famille une part de son budget encore plus faible qu’en 2008.

Le groupe socialiste et apparentés dénonce le recul des moyens consacrés par le Conseil Général de ses missions de prévention. Il rappelle qu’il a voté contre ce budget inéquitable qui reconduit sans aucune augmentation les crédits aux établissements et aux services de protection de l’enfance.

De même, il s’inquiète du démantèlement, pour des raisons d’économies, de l’association AMFD 06 dont le personnel qualifié soutenait 600 familles et leurs enfants afin de leur éviter des mesures plus lourdes de placements en établissement.

Un plan de relance 06 déséquilibré

Beaucoup de bruit pour l’annonce du plan de relance du Conseil Général des Alpes-Maritimes alors qu’il ne s’agit, au mieux, que du maintien de l’investissement à hauteur de l’année 2008 soit 400 M€ - et qu’il ne s’agit, pour l’essentiel, que de la confirmation d’opérations déjà programmées de longue date comme, par exemple, le confortement des digues du fleuve Var, l’aménagement des routes ou encore la politique des transports.

De plus ce plan de relance est totalement déséquilibré car, comme au niveau gouvernemental, rien n’est prévu pour donner du pouvoir d’achat aux ménages et soutenir la consommation. Le plan repose ainsi sur la seule jambe de l’investissement. Il lui manque l’autre jambe, essentielle, celle du soutien au pouvoir d’achat des ménages. Avec une seule jambe on ne pourra pas faire face efficacement à la crise.