09/09/2011
Il faut connaitre la situation réelle des collèges à Grasse - Jean-raymond Vinciguerra
Jean-Pierre Leleux, sénateur-maire de Grasse a rendu visite au collège Canteperdrix à l'occasion de la rentrée scolaire ; il a, c'est une habitude, "oublié" de m'inviter à l'accompagner alors que, Conseiller Général de Grasse sud, je représente le département au Conseil d'Administration dudit collège.
Sans doute pensait-il, par cette visite, faire oublier qu'il soutient au Sénat une politique nationale qui pose tant de problèmes à l'éducation nationale. Une attitude où le contradictoire le dispute au sans-gène..
Mais il faut aussi connaitre la situation réelle des collèges à Grasse :
La réhabilitation du collège les Jasmins pour un coût global estimé 5 M€, pour laquelle le permis de construire a été obtenu en janvier 2009 n'est toujours pas en cours mais toujours "en études"...
La restructuration de la cuisine, pour respecter les normes d'hygiène, prévue à l'été 2011 a été repoussée à l'été 2012.
c'est 600.000 Euro de travaux qui ont été réalisés de 2009 à 2010, soit à peine plus de 10% de l'enveloppe prévue..., trop peu au regard des besoins réels de réhabilitation de ce collège.
Le projet de collège de Pégomas (22,5 millions d'Euro, hors construction de la piscine intercommunale), dont l'équipe de maîtrise d’œuvre est choisie depuis Novembre 2008, n'a eu son permis de construire qu'en décembre 2010, Jean-Pierre Leleux ayant tardé près de 18 mois pour accepter la prise en charge par la communauté d'agglomération de sa part des travaux du Gymnase.
La réalisation de ce collège, est incontournable au regard de la démographie de ce secteur et nécessaire pour pallier la surcharge des collèges environnants et pour permettre enfin de reconstruire l'un des derniers collèges "Pailleron" du département, précisément le plus surchargé : celui des Campelières à Mougins qui accueille près de 1.000 élèves.
Enfin, pour le collège Carnot à Grasse, vétuste et mal commode, le Conseil Général attend en vain depuis des années que la commune de Grasse, son maire en occurrence, propose un terrain pour le reconstruire.
Jean-Pierre Leleux, soucieux avant tout de notoriété et d'image, ignore les maux dont souffrent les collèges du pays Grassois, une sorte d'anosognosie sans doute...
Les commentaires sont fermés.